dimanche, novembre 27, 2005

Un peu de poésie, pour se calmer le ponpon

quand ta voix traverse la pièce
comme un encens sucré
je marche à sa rencontre et je l'inhale
pour faire sourire mon sang

Découragée

Je n'écris plus beaucoup sur ce blogue. Je n'écris presque plus parce que tout ce que j'ai à dire est plutôt sombre. La bêtise humaine me décourage. Profondément. Aujourd'hui encore, j'ai eu la preuve que ce monde est rempli, gorgé de désaxés, de malades, de troublés. Voici ce qui s'est passé... Un maudit colon qui habite dans ma rue courait après son chien en fuite devant chez moi. Il hurlait et capotait comme s'il faisait une psychose (pas le chien, mais le maître et j'exagère à peine). Quand il a fini par capturer son chien (qui est tout joli en passant), il l'a tenu au bout se ses bras en sacrant et il l'a garoché par terre violemment. Le pauvre animal s'est lamenté et semblait avoir mal. J'ai crié au colon, qui ne pensait pas que je l'avais vu : "Mais vous êtes malade !" et il s'est faufilé entre des immeubles pour m'éviter. Et en plus, comme si ce n'était pas assez, il a fait ça devant sa fille de 7 ou 8 ans qui le suivait bien timidement. C'est à se demander si elle est battue elle aussi.

Je dois savoir où cet enculé habite et appeler la SPCA. C'est fou, ça fait déjà quelques heures que c'est arrivé et je n'arrive pas à dépomper. Je suis en calvaire contre le gars et profondément triste pour le chien qui a ce salaud comme maître.

Pardonnez mon langage vulgaire, ne battez PERSONNE, pas même les animaux et donnez-moi la recette pour ne pas péter sa coche en vivant dans ce monde.