lundi, mai 30, 2005

Grandes premières

Aujourd'hui à Matane, c'était la première journée chaude du printemps. Première journée en t-shirt. Ce soir je suis allée me promener sur le bord du fleuve avec MC. Nous avons marché en regardant le soleil se coucher. C'était absolument magnifique. Nous avons vu un bébé baleine échoué sur la grève. Je vais le signaler demain à l'institut de recherche du coin. Il est beau, mais il commence à puer. Son corps est pas mal intact cependant. Nous sommes allées plus tard à notre premier feu de la chaude saison (toujours sur le bord du fleuve). Un ami nous a invité. C'était bien agréable, j'ai bu une Grolsch en regardant le feu, les étoiles, un semblant d'aurore boréale et en discutant avec les copains. Genre de soirée relaxe qui fait du bien. Je sens le calciné, mais ça en vaut la peine. Je veux faire le plus de feux possible cet été parce que c'est sans doute mon dernier été en Gaspésie avant longtemps. Je vais profiter de mon fleuve avant de m'en séparer. D'ailleurs, je compte bien aller dormir sur la grève quelques fois, m'endormant en regardant les étoiles et en écoutant les vagues. Comme le dit Yann Perreau, la vie n'est pas qu'une salope. Aujourd'hui, je n'ai en tête que de m'émerveiller de la splendeur et de la beauté du paysage de chez nous. Faudra que je parle plus du fleuve dans mes poèmes. Bon, l'air salin, ça endort... Bonne nuit !

dimanche, mai 29, 2005

Photo de Ben Côté


J'aime !

Après deux oeufs tournés et un café, la nuit...

J'ai bien envie d'acheter "La mutabilité des choses humaines", un roman d'Alain Champagne, un camionneur qui s'est mis à l'écriture dans ses temps libres (Les Intouchables). J'ai bien hâte de voir ce qu'a à dire ce gars qui doit être boudé par le milieu littéraire parce qu'il ne correspond pas au profil type de l'écrivain. Il m'intrigue.

Avis aux fans

Fred Fortin donne un show au vieux théâtre de Saint-Fabien le 8 juin.

Ma vie en rose

Je ne dirai jamais : "Ma soeur". Je ne dirai jamais : "Mon frère". Je ne dirai jamais : "Nos parents". On ne dira jamais de moi : "Ma soeur", à moins que je n'aie une soeur ou un frère caché quelque part (ce qui est fort improbable). Contrairement à bien des enfants uniques, je trouve ça un peu triste. J'ai tellement de bons exemples de frères et de soeurs qui s'entendent bien. Ça semble être une relation spéciale, une sorte d'amitié inconditionnelle. Ça me fascine. Je trouve ça beau. Bon, oui, je sais que ça peut aussi être l'horreur, mais quand on en a jamais eu, on a au moins le loisir de s'imaginer les plus beaux scénarios.

vendredi, mai 27, 2005

Envie de cuisiner ?

Y'a plein de légumes qui ne sont pas assez connus et que l'on ose pas goûter. J'ai découvert toutes sortes de courges il y a quelques années ou plutôt, j'ai appris quoi faire avec, et maintenant j'en mange à l'occasion.

Hier, j'ai fais un potage à la courge musquée. Ce qui est bien de ce potage, surtout pour ceux qui n'aiment pas cuisiner, c'est qu'il se fait presque tout seul ! On a qu'à acheter une courge Butternut (pas en bas de deux livres), la couper en deux, enlever les pépins, la badigeonner d'huile d'olive et de poivre frais, coucher les deux morceaux de courge sur un papier parchemin, faces coupées sur la plaque, déposer deux gousses d'ail en jaquette sous chaque partie de courge et placer le tout au four pendant environ 45 minutes à 375 degrés F.

Une fois que la chair de la courge est tendre, laisser le tout tiédir pendant quelques minutes, le temps de préparer le reste du mélange. Il faut hacher finement un oignon (de votre choix), le faire cuire dans un chaudron avec du beurre, ajouter deux c. à soupe de gingembre haché finement, deux c. à thé de curry doux et quatre tasses de bouillon de poulet ou de légumes. Ajouter la chair de la courge, l'ail, duquel vous aurez retiré la jaquette, porter à ébullition puis laisser mijoter pendant environ dix minutes. Réduire le potage au mélangeur ou ou au robot culinaire. Au service, y'a plusieurs choix de garniture : yaourt, lait de coco ou crème. Vous pouvez aussi mettre des herbes fraîches comme de la ciboulette, quelques crevettes et/ou pétoncles.

Si vous êtes pas du genre à aimer la bouffe parfumée, je ne vous conseille pas cette recette.

En plus de nous éviter des manipulations, la cuisson au four permet à la courge de conserver toute sa saveur. C'est un beau potage orangé et ensoleillé, magnifique dans un bol bleu.

mardi, mai 24, 2005

Notre rituel

Lorsque je mets ma main sur ta gorge
Je sais que tu n’es pas malade

Je sais que c’est là que s’accumulent
tes rêves inavouables, tes désirs inassouvis

Il suffit que je te dise : « carpe diem »
pour que je les voient se diluer dans ton sang
s’emparer de ton corps
et devenir des gestes délicieux.

Jour 2

Ce matin, je me suis réveillée en pleurant, comme une enfant. Ce sont mes sanglots qui m'ont sortie du sommeil. J'ai fais un cauchemar intense dont je ne me souviens pas. Je fais rarement de cauchemars. À peu près un ou deux par année.

Enfin, ce qui me trouble, c'est que j'ai eu ce sentiment de grande tristesse toute la journée, comme si mon inconscient se souvenait de ce qui s'est passé dans ce mauvais rêve. Ça m'agace de ne pas me souvenir. C'est peut-être mieux comme ça.

Ma deuxième journée d'écriture s'est quand même bien passée. J'ai écris quatre poèmes, ce que je considère bon, et j'ai lu de la poésie. Deux de ces poèmes sont intéressants, à mon avis.

Mais bon, une chance que demain est là, parce que je ne vote pas pour aujourd'hui.

lundi, mai 23, 2005

Youppi !

On m'a donné 5 cents parce que j'ai utilisé un sac en tissu à l'épicerie. Deuxième bonne nouvelle : les épiciers du coin vendent des sacs en tissu et en font la promotion. Je suis très contente !

Jour 1

C'est aujourd'hui, officiellement, que je poursuis la rédaction de mon mémoire de maîtrise. Je vais écrire à chaque jour, sauf la fin de semaine, jusqu'à ce que je considère le tout achevé. Idéalement, je voudrais avoir terminé en août. C'est dire que ça doit opérer. Y faut que ça roule dans ma tête. Aujourd'hui, jusqu'à maintenant, j'ai écris deux poèmes. Le reste du temps, j'ai lu de la poésie.

C'est une ciboulette de bonne affaire que je sois sur le chômage, ça ne me laisse pas le choix, c'est le moment idéal pour enfin en finir avec ce projet que j'ai trop laissé aller. Moi qui ne procastine que très rarement, sauf lorsqu'il est question de ménage, disons que c'est carrément ce que j'ai fais avec ma maîtrise. Je n'en suis pas fière. Il est grand temps de me reprendre. Dire qu'il n'y a pas si longtemps, je voulais faire un doc. Maintenant, je ne sais plus. Je ne crois pas que je me rendrai là. Pas pour les prochaines années. Peut-être un jour. Mais pas un doc en littérature. J'en ai un peu marre de la littérature. D'ailleurs, je ne suis pas une littéraire. Pas jusqu'au bout des ongles. Je ne parle pas tant que ça de littérature avec mes amis, je ne lis plus autant qu'avant, je ne parle pas avec des mots à 200 piastres comme mes profs, je ne rêve plus autant qu'avant d'être publiée et l'enseignement de la littérature ne me branche pas tant que ça. En fait, ce que j'aimerais le plus, c'est animer des ateliers de création littéraire. Mais ce n'est certes pas ce que je souhaite le plus faire de ma vie. Je suis satisfaite de mon parcours, mais néanmoins, j'aurais peut-être dû étudier en cinéma, en communications, en sociologie, en éthique ou en environnement. En fait, j'aimerais être une éternelle étudiante. Ça, ça me plairait grandement.

dimanche, mai 22, 2005

Passons donc à autre chose !!

Il y a un certain nombre de tounes que je ne suis plus capable d'entendre et on ne manque pas de les faire jouer, sans arrêt, dans tous les bars, tous les party de bureau et tous les endroits susceptibles d'être kitschs. Vraiment, ça me donne envie d'aller me coucher, moi qui aime pourtant faire la fête. En voici quelques unes qui me viennent à l'esprit et que vous pourrez me faire entendre si vous avez un jour envie de me torturer sauvagement :

I will survive : je suis sur le bord de l'auto-combustion quand j'entend ça
Hotel California : j'ai le goût de pleurer, mais pas parce que je suis émue...
Life is a highway : revenez-en !
Sweet home Alabama : Lynyrd Skynyrd
Dancing queen : comme si y'avait juste eu ça dans les années 70 et 80
Pretty woman : pauvre Roy Orbison
Provocante de Marjo
Black Velvet de Alanah Myles
Etc.

Non mais c'est quoi l'affaire ? Y'a de la musique à l'infini à découvrir ! On pourrait pas arrêter d'user les vieux disques ? Je sais pas pourquoi, mais à Matane, à mon grand désespoir, y'a rien de bon qui tourne dans les bars. Que des anciennes tounes ou de la merde de dance pourri. Pourtant, y'a pas mal de monde qui n'aime pas ça. Je crois que nous ne sommes pas assez nombreux à nous plaindre. Chose qui ne joue pas en notre faveur : les pistes de dance sont pleines. C'est déprimant. Faut aller à Rimouski pour danser sur de la musique plus originale.

Enfin, j'espère que les tounes mentionnées ci-haut ainsi que plusieurs autres seront bientôt oubliées. Tabouère, passons à autre chose !

mardi, mai 17, 2005

On arrête pas la connerie

Encore une magouille de Paul Martin et ses disciples : Belinda Stronach qui se vire le cul à la crèche, pour reprendre une expression vulgaire ! Martin doit lui avoir fait de belles promesses parce qu'elle crachait sur lui hier et là, soudainement, elle adhère à ses valeurs et joint son parti, comme par enchantement. J'en reviens pas.

Dernier café ?

J'ai rencontré un homme hier dans un café et il disait qu'il veut se faire prendre en photo pour la chronique nécrologique du journal. Il veut bien paraître, une dernière fois. Je croyais qu'il blaguait. Non. Il est sérieux. Il a choisi sa tombe au salon funéraire. La proprio du café dit qu'il est très dépressif et que tout ça annonce sans doute sa mort prochaine. Le suicide est presque devenu normal tant il est présent dans nos vies. La proprio en parlait presque banalement, d'ailleurs. Moi, je ne veux pas et je ne peux pas m'y habituer.

Mais oui !

Aujourd'hui j'ai été frappée par la toune des soeurs Mc Garrigle Petite annonce amoureuse. J'ai souvent entendu cette toune, mais là, le refrain était pour moi très parlant, puisque je suis en pleine construction, à plusieurs niveaux :

Qui annonce reçoit réponse
Qui demande a récompense...

Voilà ! Simple et vrai !

lundi, mai 16, 2005

En vrac

Notre film qui porte sur la fonction phatique du langage et sur la communication à sens unique a été très bien reçu samedi au kino. Je suis contente. Il faut dire que le scénario et le jeu de MC étaient forts. J'ai déjà plein d'idées de nouveaux films : décidément, le chômage me fait du bien ! Il y en a un qui est si beau dans ma tête... Si je parviens à le réaliser à peu près comme je l'imagine, je vais en être très fière ! Si tout va bien, je vais présenter trois films pour Kino en septembre.

Aujourd'hui, j'ai signé une carte pour un couple qui fête son anniversaire de mariage. Jusque là, c'est banal. Mais c'est un couple fini alors c'est absurde de leur souhaiter d'être encore heureux ensemble longtemps. Je l'ai fait, mais par ironie, pour leur mettre en pleine face toute cette belle mascarade. Plus je vieillis, plus je déteste faire semblant. La plupart des gens se rangent en vieillissant, mais moi, je me rebellise. J'ai envie d'être vraie, de dénonçer des choses, même si c'est au risque de déranger les gens dans leur petit confort hypocrite. S'il y a une chose qui m'énarve, c'est bien le faire semblant. Moi, quand j'aime quelqu'un, ça paraît et le contraire est aussi vrai. Je m'efforce d'être authentique et conséquente. Je réussi de plus en plus à le faire. C'est une règle que je me donne. D'ailleurs, je devrais faire un film sur le faire semblant... Il y aurait du stock parce que ça m'écoeure vraiment !

Pour économiser en cette période de crise et parce que je vais être ainsi plus productive, j'ai fais couper la télé et ce sera bientôt le téléphone qui y passera. Je pense néanmoins à acheter un cellulaire, puisque je vais chercher un job bientôt. Je vais l'utiliser à des fins professionnelles seulement. Je croyais jamais en venir à acheter un cell, mais ça me permettra de ne pas passer l'été dans la maison à attendre des appels. Je peux me passer facilement de ce genre de trucs. Je ne suis vraiment pas une accro à la technologie. J'ai fais mon baccalauréat avec une dactylo, refusant d'utiliser un ordi. Je me suis ensuite résignée. J'ai eu l'Internet tard, comparativement à la plupart du monde et je n'ai pas de lecteur DVD, bien que je travaille dans le domaine de la télé et que je réalise des courts métrages. J'ai donné mon micro-ondes, je n'ai pas de discman, etc. Je lutte le plus possible contre le matérialisme.

À part de ça, mon chien perd pas mal ses poils et il est très content que je ne travaille plus, je me sens reposée et j'ai envie de créer plein de choses, je suis heureuse qu'il y ait plus de lumière, j'ai hâte d'aller faire nager le chien dans le fleuve en regardant le soleil se coucher, je viens de réaliser que je vais avoir 29 ans dans moins d'un mois et que la trentaine me guette férocement, je n'ai pas envie tout à fait de m'approcher de la trentaine parce que je suis foncièrement une jeune folle, je ne veux pas être une adulte, sauf professionnellement et émotionellement, je trippe toujours autant à écouter Arcade Fire, je vais enfin avoir le temps de me faire plein de bonnes bouffes et puis là, je vais aller dormir.

Désolée pour cet amalgame...

vendredi, mai 13, 2005

Blocage

J'aimerais écrire plein de trucs, mais je ne le ferai pas...

Demain soir, dans la Matanie

Kino Matane a deux ans. On fête ça demain soir. Lancement d'un DVD. Je présente mon septième film. Je l'ai fais avec MC. Il s'intitule "Cigarettes, babouches et autres futilités".

mercredi, mai 11, 2005

Youppi !

Finalement, je m'adapte très bien à ma nouvelle vie de chômeuse. Ce sont mes premières vacances depuis des années. Wow ! C'est cool ! Je vais écrire, jouer dehors, faire de la peinture, lire au soleil, rien faire, aller flâner dans un café en après-midi, etc. Et puis quand je serai tannée, je chercherai une job.

La roue

Hier j'ai participé à un focus group à propos de la culture (au sens large). Cette table ronde a été organisée dans le but d'alimenter un réalisateur et ses recherchistes. Nous parlions surtout du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie. Nous étions près de 15 personnes à discuter de ce qui nous préoccupe, de ce qui nous enrage, de ce qui nous passionne, de nos coups de coeurs et de nos coups de gueule. C'était vraiment intéressant. Les gens se sont entre autres vidés le coeur par rapport aux médias qui nivellent par le bas. Les artisans de la culture de l'Est ne se sentent pas appuyés par les médias régionaux et affirment qu'ils n'ont pas la visibilité qu'ils méritent. Les seuls journaux qui ont de l'allure et qui soutiennent des causes culturelles et sociales sont le Mouton noir à Rimouski et le Graffici à New Richmond, des journaux indépendants qui luttent sans cesse pour survivre. La seule radio qui s'intéresse à la culture est Radio-Canada (et ça dépend des émissions). Le Progrès Echo, le Rimouskois, L'avantage, La voix gaspésienne, Radio énergie (CIKI), CJOI, CHRM, CHOE, CKMN, à quoi servent-ils, sinon qu'à vendre de la pub et plugger celui qui en a acheté ? Et on ose appeler ça du journalisme ? Ça sent le lobbying, la désinformation, le manque d'éthique journalistique. Y'a un gars du coin de Kamouraska qui parlait d'une station (je crois que c'est à Rivière-du-Loup) où le boss gère Radio-Can, TVA et TQS (télé). Si on tourne les postes, on peut entendre à la même heure la même nouvelle, mais présentée par des animateurs différents. Quand Radio-Can et TQS traitent d'une nouvelle sensiblement de la même manière, y'a de quoi s'inquiéter. Et y'a beaucoup trop de monde qui sont coulés dans le béton parce qu'ils portent plusieurs chapeaux. Les gens n'osent pas protester parce que madame machin chouette, par exemple, en plus de travailler au CLD, elle est présidente du conseil de la culture et elle est sur le conseil d'administration de la radio communautaire du coin. C'est ficif, on s'entend, mais c'est bien vrai par contre qu'il y a beaucoup trop de gens qui se protègent en faisant des trucs du genre. Ils deviennent puissants. Ça devient alors difficile d'avoir des projets et de les mener à terme parce qu'on se fait mettre des bâtons dans les roues par ces tout-puissants qui n'en ont rien à foutre des artistes. Brefs, les artisans de la culture s'essoufflent parce qu'ils rament seuls et finissent par en avoir assez et partent. Des nouveaux arrivent remplis d'espoir et repartent finalement, désillusionnés. Ainsi tourne la roue depuis belle lurette.

On a aussi parlé du développement éolien qui ne rapporte pas beaucoup d'argent à la région, des élections municipales, d'artistes qui veulent créer une coopérative mais qui ne sont pas appuyés par la municipalité, etc.

Tout ça pour dire que ce genre de discussion devrait se faire plus souvent, pour nous, pour s'entraider, pour s'encourager, pour se mobiliser pour dénoncer ce qui ne va pas. Y'a plein de gens qui restent frustrés dans leur coin. C'est pas constructif. Ensemble, nous pouvons être forts et changer des choses. Je trouve que les gens ne pensent pas assez à ça : s'unir pour être plus forts. Ça coûte rien d'essayer !

dimanche, mai 08, 2005

Avez-vous remarqué ?

La lumière est si belle depuis quelques jours.

jeudi, mai 05, 2005

La soollllllllution : en rire !

La crise est passée ! J'ai avalé la pilule. Je suis allée voir Sol hier soir. Il est si attachant, vif et drôle ! C'était vraiment le show qu'il me fallait pour me remettre sur le piton ! Aujourd'hui je suis particulièrement de bonne humeur et je suis heureuse de partir à l'aventure. J'ai fais le deuil de ce boulot et des collègues sympas que je perds. Je garderai un bon souvenir de tout ça. C'était une boîte spéciale parce que la majorité des employés sont dans la vingtaine. Il n'y a que quelques trentenaires, une ou deux personnes dans la quarantaine et deux quinquagénaires. Imaginez les 5 à 7 ! Oufffffffff ! C'était souvent des 5 à tard, ben tard ! Il régnait dans cette équipe une ambiance amicale et festive. Nous avons eu bien du plaisir. Il est maintenant temps de resercher (comme dirait Sol) autre chose. Carpe diem !

mardi, mai 03, 2005

La fin d'une époque, le début d'une autre

Ça y est, cette fois-ci c'est vrai : je n'ai plus de boulot. Il ne me reste que quelques jours à travailler. Je dois maintenant trouver au pc un nouvel emploi.

lundi, mai 02, 2005

Rester debout

Certains de mes amis et moi vivons de mauvais moments à la job ces temps-ci. Nous avons la tête sur le billot et nous attendons de voir qui se fera couper la tête. Nos employeurs cultivent la peur pour nous rendre vulnérables et, par le fait même, plus flexibles et soumis. Je n'entrerai pas plus dans les détails parce que je vais gerber tant ça me révolte. Je songe sérieusement à devenir une Bougon !! Hé hé !

Ben a écrit un texte intéressant sur le sujet.

Wow !


MC m'as parlé de l'effet que lui faisait Arcade fire dès la première écoute... Je ressens la même chose. Je n'arrête plus d'écouter l'album ! Je suis vraiment tombée amoureuse de ce groupe !

dimanche, mai 01, 2005

Liberté de presse

Demain, lundi 2 mai, Télé-Québec présente une soirée spéciale liberté de presse qui s'annonce intéressante. Le documentaire L'agronome de Jonathan Demme et une émission animée par Anne-Marie Dussault et François Bugingo seront présentées. Le documentraire s'avère être un portrait de Jean Dominique, pionnier du journalisme indépendant en Haïti.

Avis aux castors bricoleurs écologistes

Télé-Québec et Blue Storm cherchent des volontaires pour la série Les citadins du rebut global :

Le défi : déployer son génie créatif pour transformer une construction urbaine laissée à l'abandon en un lieu au design avant-gardiste et original, reposant sur des fondements écologiques. Ensuite, avoir un impact positif en léguant une nouvelle conscience environnementale au quartier.

Les contraintes : 10 semaines pour remporter le pari, un budget extrêmement restreint, un seul plein d’essence pour toute la durée de l’expérience, un seul conteneur pour se départir de leurs déchets de rénovation ainsi que l’obligation d’intégrer des solutions écologiques à leur projet font partie des balises qui seront imposées aux Citadins.

Pour ceux que ça intéresse, on peut s'incrire sur le site de Télé-Québec.

Beau

Un peu de peine, ça fait d'mal à personne
tant que tu sais où cé t'la mettre.


Fred Fortin
Dérape, Planter le décor

J'ai-tu la berlue ?

Je viens de voir une femme qui promène un enfant sur une tondeuse à gazon...