samedi, avril 30, 2005

Pensées entremêlées de fin de soirée

Il y a des trucs des fois qu'il ne vaut mieux pas retrouver... Mon amie MC, en fouillant dans ses trucs, est tombée sur une cassette dont je souhaite l'immédiate destruction : l'enregistrement de la seule pièce de théâtre que j'ai écrite : Les masques d'Ophira. Il s'agit d'une pièce à deux personnages qui raconte l'histoire tragique de deux amies. Une des deux est schizo et finit par se suicider. Je jouais la schizo suicidaire et j'ai dû m'enlever la vie sur scène. Quand je repense à tout ça, je me dis que je devais être ridicule, mais en même temps, ça a été bien reçu. La salle était comble et comme le dit MC, on aurait pu y entendre les mouches voler tellement le puclic était à l'écoute. En plus, nous avons eu une note parfaite. C'était dans le cadre d'un cours de théâtre. C'est fou, je me suis donné un rôle hyper difficile pour une débutante : jouer une grande malade, chanter et me suicider en m'empoisonnant avec des produits nocifs genre térébentine et autres trucs (parce que mon personnage était peintre). Nous avions voulu MC et moi présenter une histoire d'amitié qui tourne au vinaigre, à la manière du film Mina Tannenbaum qui a marqué notre vie à l'époque du Cégep. Au fond, c'était intéressant notre projet parce que nous étions les seules à présenter notre propre création et nous étions aussi les seules à présenter quelque chose de dramatique. Ça a fait voir autre chose. J'ai parfois tendance à avoir honte de ce que j'ai créé dans le passé. Je sais que c'est une fâcheuse habitude. Ça me fais la même chose quand j'écris des poèmes. Je peux les aimer quelques heures, quelques jours et après je les trouvent hyper quétaines et je les brûleraient tous. Ça me fais moins ça avec mes toiles. Il y a deux tableaux de moi que j'aime bien, depuis le jour où je les ai créés, il y a environ 10 ans. Comme si eux, ils avaient toujours été conformes à ce que je suis, à ce que j'aime. Enfin, cette conversation que j'ai eu ce soir avec mon amie MC à propos de notre pièce m'a fait bien rire et m'a aussi mis devant les yeux que le temps passe trop vite. Ça fait déjà un peu plus de 10 ans, l'époque du Cégep. Il s'en est passé des trucs depuis. Mais il ne s'en est pas assez passé à mon goût ! Je prends conscience qu'il faut que je me dépêche à tout vivre ce que je veux vivre, pendant que je suis encore énergique. Y'a une liste de trucs que je veux absolument faire : écrire et publier un recueil de poésie, apprendre à mieux coudre pour me confectionner des vêtements, prendre des cours de chant, faire un jardin, faire au moins un gros voyage au deux ans, combattre la routine, devenir sage (pas dans le sens de tranquille), etc, etc. Si je pouvais ne dormir que 4 heures par nuit tout en étant en forme, je serais la plus heureuse. Je perds déjà assez de temps avec les tâches ménagères. Sur ces réflexions, je vais me coucher. Bonne nuit !

vendredi, avril 29, 2005

Le journal d'Arachnée


C'est l'oeuvre de Ivon Bellavance, un jeune artiste qui se spécialise dans la création textile. C'est beaucoup plus beau en vrai que sur la photo. Le tunnel de tissu a un peu la forme d'une corne et on peut s'y promener. Il s'agit d'une sorte de journal de bord tricoté ou tissé à l'aide d'une machine assistée par ordinateur. Je suppose que le choix de la matière et de la technique s'explique par la thématique du lien que les choses et les hommes entretiennent entre eux. J'adore les oeuvres que l'on peut toucher, marcher dessus, entrer dedans, etc. Il y avait trop de monde pour que j'y entre, mais je vais y retourner pendant une journée tranquille pour l'explorer en paix. Cette expo est présentée jusqu'au 12 juin à la Galerie d'art de Matane.

mercredi, avril 27, 2005

lundi, avril 25, 2005

Bonne nouvelle pour les oreilles !

Youppi ! Le nouvel et deuxième album de Yann Perreau est sorti !

Soyez indulgents...

Les photos que vous voyez ci-bas ont été prises, sauf celle de Camille, de la voiture. On voit donc des reflets et des flous. Celle de Camille a été prise dans un bois de Caraquet, au crépuscule du soir. Il aurait fallu que j'active le flash. Bref, ce ne sont pas des super images, mais ce sont au moins de beaux souvenirs.

Camille


Scrap bleue


Paysage de Caraquet



Route du Nouveau-Brunswick

.


Près de Caraquet



vendredi, avril 22, 2005

Journée mondiale de la Terre

Cette journée est célébrée depuis le 22 avril 1970 par environ 184 pays. Prenons soin de la Terre à chaque jour !

mercredi, avril 20, 2005

Quelques moments avec quelques Acadiens

Ce n'était pas la première fois que j'allais au Nouveau-Brunswick. C'était par contre mon baptême de Caraquet, la petite ville longue au magnifique port de pêche. Lundi après-midi, nous avons fait une entrevue avec Linda Lanteigne, une résidante et femme d'affaires de l'endroit, au centre culturel de la ville. C'est un bâtiment ordinaire de l'extérieur, mais beau à l'intérieur. On y trouve plusieurs sculptures faites avec des objets de la vie courante, sortes de vide-tiroir, vide-garde-robe, vide-poche. Je compte bien tenter de faire ma propre sculpture vide-placard ! Au fait, vous aie-je parlé de l'enjeu de ce tournage ? Le bonhomme sept heures. Ce reportage sera jumelé à celui du petit bonhomme pas de tête de l'Isle-aux-Grues, dans le cadre de la série documentaire Y paraît que... (deuxième saison). Bon, continuons. Linda m'a parlé de ce qu'elle sait à propos du bonhomme sept heures, avec naturel. Une femme bien sympathique. Une femme d'action aussi. Elle m'a beaucoup parlé du problème que vivent les résidants de Caraquet : leur hôpital est vide. En fait, il est transformé en sorte de CLSC le jour, de 9 à 5 environ, mais après, rien. Il faut faire 45 minutes de route pour aller se faire soigner. Autrement dit, faut pas être en danger de mort à Caraquet, parce qu'on risque de ne pas en revenir vivant. Linda dit que c'est un ministre qui a fait fermer l'hôpital, pour se venger, parce qu'il a perdu ses élections dans cette région. Elle soutient que ce dit ministre a fait ça pour toutes les régions qui n'étaient pas avec lui. Tout ça pour dire que devant l'hôpital, il y a un feu de circulation. Du matin au soir, des résidants de Caraquet traversent la route devant l'hôpital avec des pancartes et les automobilistes klaxonnent pour montrer leur appui. Tout ce beau monde manifeste en faveur du retour des soins depuis maintenant un an. Des pancartes de SOS H sont aussi visibles dans toutes les fenêtres des maisons ou presque. Je vais me renseigner sur cette affaire. Je suis pas très au courant.

Lundi soir, nous avons fait une entrevue à la maison des jeunes de Caraquet avec Mylène, Mélanie, Audrey, Lisa, Alexandra et Stéphane. Je crois que cette entrevue sera payante. Y'a de bons moments. Les jeunes discutent entre eux de ce qu'ils savent ou de ce qu'ils imaginent à propos du bonhommes sept heures. Ils sont comiques. C'est vivant, il y a des rires, des hésitations, des couleurs et un accent si musical ! Au crépuscule du soir, nous sommes ensuite allés faire une petite mise en scène dans une cour d'école primaire.

Mardi, nous avons été faire des vox pop au quai des pêcheurs. C'était difficile au début parce que les premiers pêcheurs que j'ai rencontré n'étaient pas très réceptifs. J'avais l'air un peu bizarre d'aller sur le quai pour leur parler du bonhomme sept heures ! Mais, mes collègues expérimentés m'ont aidée et nous avons développé une méthode qui a bien fonctionné. On a finalement pu convaincre quelques hommes à participer à l'émission. On a du bon matériel de pêcheurs qui se trouvent sur leur bateau et qui rigolent avec les autres hommes à propos du bonhomme sept heures. C'est bien drôle. J'adore leur accent ! Ils disent leur ''on'' en ''an''. Par exemple, il y en a un qui s'appelait Yvon. Moi je comprenais Yvan. Je lui ai demandé de répéter, pour être certaine : Yvan ou Yvon ?!! Il a dit Yvan, mais ça voulait dire Yvon, une fois de plus.

En après-midi on a fait du visuel de Caraquet, et on a interviewé Michel Duguay, un peintre qui a fait une toile représentant le bonhomme sept heures. Je remarque que les résidants de Caraquet sont très ouverts à l'art. J'ai vu plusieurs toiles dans quelques bâtiments dont celui de la Fédération des caisses acadiennes et de la caisse populaire. Et ce n'était pas de vulgaires paysages ennuyants comme on voit dans nos caisses. Il y avait toutes sortes de tableaux très originaux et flyés. Bravo ! Le soir, on a fait des mises en scènes avec Michel, ses deux filles et le preneur de son déguisé en bonhomme sept heures, dans le bois d'un très beau sanctuaire.

Aujourd'hui, mercredi, nous nous sommes arrêtés pour faire des mises en scène avec le bonhomme sept heures dans un cimetière où se trouvait une jolie petite église en bois. Nous sommes ensuite allés à Dalhousie pour faire une entrevue avec deux conteurs acadiens. L'un deux avait tout d'un personnage légendaire : grande barbe blanche (un peu jaunie par la cigarette), pantalons en sorte de faux cachemire, béret, etc. Nous avons fait l'entrevue dehors, sur une plage où il y a un petit phare et une petite île. Ces deux conteurs très gentils, Nelson Michaud et Alfred Légère, nous ont parlé des différents noms que peut avoir le bonhomme sept heures, dépendant des endroits.

Nous avons ensuite roulé vers Matane et j'ai pris plusieurs photos en chemin avec le super appareil de Benny (le preneur de son) qu'il me prête souvent, bien gentiment. Je mettrai en ligne les meilleures, bientôt.

Bref, ce fut un beau voyage. Il a fait beau tout le temps, à notre grand bonheur, ce qui nous a facilité la tâche. Je crois que ce que nous avons fait est bon. Je suis satisfaite. Je pense aussi avoir rempli ma mission de première réalisation. Bon, c'est certain que j'ai un monde à découvrir techniquement, mais pour les idées, ça, j'en ai ! Et puis le caméraman et le preneur de son qui eux, ont du métier, m'ont donné de bons conseils. J'ai encore une fois appris beaucoup et j'ai rencontré de belles personnes. Quoi de mieux ?!!

Avec ce que nous avons fait à Caraquet et les entrevues que j'ai réalisé auparavant au Québec avec l'ethnologue Jean Du Berger et la linguiste Christine Portelance, y'a de quoi faire un vrai bon reportage sur le bonhomme sept heures.

C'est déjà terminé. Ça passe si vite en tournage ! C'est fou ! Quand on revient, il faut s'habituer de nouveau à travailler au bureau. Ça prend quelques heures d'adaptation. Je partirais encore demain matin !

Info comme ça qui sort de nulle part : j'ai appris que des bessons, ce sont des jumeaux non identiques, en Acadie. J'avais jamais entendu ça.

Pardonnez cet amalgame de souvenirs décousus ! Je suis un peu sur le radar et je ne me relis pas trop ! Bonne nuit !

dimanche, avril 17, 2005

Voyage dans les Maritimes !

Je vous quitte quelques jours pour un tournage à Caraquet. Envoyez-moi des protons pour que tout se passe bien : c'est ma première réalisation et je veux ramener de bonnes entrevues et du visuel intéressant. Je veux que ça marche. Carpe diem !

Celle qui voyait au delà des bandes verticales

Dans un de mes cercles d'amis, je suis reconnue comme étant une faiseuse de miracles (ou une flyée) parce que je suis parvenue à rédiger une analyse d'une dizaine de pages à propos d'un tableau de Molinari qui ne comporte que des bandes verticales aux couleurs vives (une sorte de colour bar). C'est devenu un running gag et je trouve ça amusant parce que moi, vraiment, sans me forcer, complètement à jeun, j'y ai vu plusieurs choses. Il semble que ce ne soit pas que mes amis qui aient été marqués par ce texte... J'ai fais une demande d'admission cette semaine pour réintégrer la maîtrise en études littéraires et j'ai demandé à des profs de remplir des formulaires en ma faveur de mon retour. Un de ces profs m'a répondu en disant : -Es-tu bien celle qui a fait une analyse des bandes verticales de Molinari ? Coudonc, sur ma pierre tombale, va-t-on écrire : À la mémoire de Mélanie, celle qui voyait au delà des bandes verticales ? !! Ben, je me dis que c'est pas si mal comme réputation. Y'en a des plus gênantes ou ennuyantes.

samedi, avril 16, 2005

Posologie : au besoin !

Une amie me parlait hier d'une soirée de performance au cours de laquelle des artistes présentaient un numéro à propos de leur prescription idéale. Il y en a une qui cassait de la vaisselle, un autre qui méditait, une qui offrait des caresses aux spectateurs, etc.

Quelle serait votre prescription si vous deviez faire une performance de ce genre ?


Moi je chanterais en promenant dans un immense champs.

vendredi, avril 15, 2005

En tenant dans mes mains Le vierge incendié...

Je mets la plante du pied sur l'eau calme du printemps.

Se faire la barbe en duo ?

Cette semaine, je suis allée en tournage à Rimouski et à Québec. Nous nous sommes arrêtés quelques minutes à une station de service, question de se ravitaller. J'ai acheté un ou deux trucs et en arrivant au comptoir, j'ai salué la personne qui se tenait derrière la caisse. J'ai regardé ses yeux de même que la partie supérieure de son visage et ce premier balayage m'a fait déduire qu'il s'agissait d'une femme. Mais j'ai aussitôt changé d'idée en voyant ses joues, fraîchement rasées. Puis vint le doute et l'incapacité de trancher sur la question de son sexe. Jusqu'à ce que je vois une épinglette sur laquelle était gravée son prénom, vraisemblablement féminin. C'est alors que j'ai compris que j'avais affaire à une femme à barbe. Une vraie de vraie. Évidemment, j'ai feint de ne rien remarquer et je suis sortie. En y repensant et en parlant à un collègue dans la voiture, je me disais, encore une fois, que la vie est injuste. Cette femme doit constamment être traitée comme une bête de cirque : elle intrigue, elle fascine, mais personne ne voudrait la ramener chez soi.

Ce soir, en prenant une bière avec des copains, nous sommes tombés sur le sujet de ces gens très peu gâtés par la nature. Je disais à quel point je suis triste pour toutes ces personnes différentes qui n'ont peut-être jamais été aimées parce qu'elles sont prises dans un corps peu attirant (selon les stéréotypes). S'en est suivie une discussion sur ce qui fait que quelqu'un peut être aimé ou non. Certains affirmaient qu'une femme à barbe peut être aimée si elle s'assume et qu'elle a une belle personnalité alors que d'autres disaient que même si elle est la plus fine du monde, elle restera seule, malheureusement. Vous ? En toute honnêteté, accepteriez-vous de partager votre vie, fièrement, avec quelqu'un qui attire les regards parce qu'il est laid (laid selon la masse et ses critères physiques) ? Jusqu'à quel point peut-on faire abstraction du corps ?

mercredi, avril 13, 2005

Poèmes de Guillevic

Je lis Guillevic ces temps-ci. Nous nous ressemblons dans la forme de nos poèmes. Il s'agit de textes brefs, minimalistes, qui me font penser à des diapositives, à des cartes postales. La concision représente un grand défi, mais c'est un exercice intéressant. Ça implique de jongler énormément avec les idées, avec les mots, avec le mystère.



Dans l'espace muet,
Reste le cri

De ce qui veut
Ne pas passer.




Le bas du ciel
A des couleurs
Qui te voudront.





D'un presque sourire
Un coin de chambre

Écarte
Les dimensions.

mardi, avril 12, 2005

J'aime !

The Arcade Fire, un groupe d'indie rock expérimental montréalais dont le premier album s'intitule Funeral. Longue vie à ce groupe qui émerge de la scène musicale québécoise !

Je suis aussi vraiment addict à Planter le décor de Fred Fortin, depuis quelques jours.

lundi, avril 11, 2005

La testostérone au bout du pied

Ça y est. Je pars en guerre contre tous les gars qui ont un char modifié (parce que oui, ce sont principalement des gars) qui se fait entendre à des milles à la ronde. Vous allez sans doute vous foutre de ma gueule si je vous dit que j'habite dans le centre-ville de Matane et qu'il est bruyant. Eh oui : il y a un centre-ville à Matane et oui, les décibels y sont élevés. Pourquoi ? À cause de ces trippeux de char (je suis polie) qui s'y promènent en permanence (c'est à se demander s'ils travaillent). Je comprend foutrement pas qu'est-ce que ça donne d'avoir un char laitte stripé qui fait plus de bruit que 20 marteaux piqueurs, 30 bombes qui explosent, 50 scies mécaniques et 60 band de gros metal dark ensemble. Oui, tout le monde remarque, c'est donc l'fun, mais j'ose croire que la majorité des spectateurs trouve ça stupide et agressant. Le jour, ça peut passer, mais la nuit, là je trouve ça vraiment emmerdant. Moi qui ne souffre jamais d'insomnie (à mon grand plaisir), voilà que j'ai parfois du mal à dormir à cause des Anatole-à-la-testostérone-dans-le-tapis qui veulent impressionner les Shirley-spraynet à 3 h du mat. Je suis tellement en maudit et écoeurée que je vais écrire une lettre d'opnion dans le journal du coin. J'espère que ça pourra améliorer ne serait-ce qu'un peu la situation. Pourquoi c'est permis de modifier des voitures afin qu'elles fassent tout ce tohu-bohu ? Common les gars, évoluez un peu ! Affichez votre masculinité autrement (ceux à qui le chapeau ne fait pas, ne soyez pas vexés, ce message ne s'adresse aucunement à vous). Néanmoins, je suis pas naïve, je sais bien que je devrai sans doute me résoudre à porter des bouchons parce que ça ne changera pas grand chose. Je veux quand même prostester, par principe. Ils dérangent les gens (plusieurs personnes que je connais), ils vont le savoir. Dans mon livre à moi, un char, ça sert à se déplacer du point A au point B sans que ça ne porte atteinte à personne.

samedi, avril 09, 2005

Revisiter Godin

Les pitounes (Patrick, Éric et Stéphane) ont rendu hommage hier soir à Gérald Godin. Trois gars, trois guitares, trois tansmetteurs de beaux mots. Ils ont mis de la musique sur les mots de Godin et ils ont chanté ses poèmes. Captivant ! Si vous voyez sur une affiche que Godin et ses pitounes sont en spectacle, allez-y : vous ne serez pas déçus !

Ils m'ont donné envie de redécouvrir ce poète. J'crois bien que je vais aller m'acheter un recueil demain.

jeudi, avril 07, 2005

Bien plus qu'une simple fleur

Ce sont les journées de la jonquille ces temps-ci !
Ça annonce le début du printemps !
C'est beau dans un petit vase sur une table !
C'est surtout important d'en acheter parce que ça sert à financer les recherches pour lutter contre le cancer !
Achetez-en !

Découverte

Mon ami Ben m'a fait découvrir Bloc Party il y a quelques jours. C'est bon ! On compare beaucoup ce groupe à Franz Ferdinand.

mercredi, avril 06, 2005

La fin d'un long calvaire...

J'ai acheté le dernier album de Fred Fortin il y a quelques jours : Planter le décor. Je ne l'ai pas beaucoup écouté, mais ça semble intéressant. J'étais particulièrement heureuse lorsque j'ai vu qu'une toune s'intitule Mélane. Enfin, les Mélanie de ce monde seront libérées de la maudite chanson plate de Chantal Paris. Je sais pas combien de fois on m'a chanté cette toune hideuse qui fait grinçer des dents. Les Mélanie ont maintenant une toune respectable. C'est une époque magnifique qui commence pour elles !

T'entends ?

Cette fin de semaine, écrivains, musiciens et gens de la même espèce vont se réunir au Complexe culturel de la Matanie pour faire le FOARE, Forum d'arts actuels de la région de l'Est. Pfff, Godin et ses pitounes, Shirley Patry, Tutu Combo seront là. Certains liront des textes, d'autres feront de la musique. Ça commence à 19 h 30 vendredi et à 20 h samedi. Gratuit et amusant !

mardi, avril 05, 2005

Nous sommes des palimpsestes

Dans son texte Amitiés, amours et autres mécaniques, Daniel Rondeau dit entre autres ceci :

Dans ses yeux, il y avait cette fierté qu’on attribue habituellement aux guerriers épuisés, aux rois déchus et aux forteresses anciennes, mais on pouvait entendre les termites qui rongeaient la charpente. Il y a pire que voir un ami pleurer; il y a le voir sourire quand on sait qu’il pleure dès qu’on a le dos tourné.

J'aime bien cet extrait. Il me rappelle une discussion que j'ai eu avec des amis dernièrement au sujet de la peine. Certains disaient qu'ils ne pleurent que rarement. Je me souviens qu'une amie a ajouté quelque chose qui ressemble à ceci : "Je me demande où va la peine quand on ne pleure pas."

Selon moi, cette peine qui ne peut même pas être suée par des pleurs, s'incruste en soi. Elle s'estompe, mais ne s'efface pas. Nous sommes des palimpsestes. Cette peine peut être si profonde qu'elle fait sourire. Il y a des sourires qui donnent le vertige. Il y a des sourires qui cachent de grandes fatigues. Et là, je ne vise ni moi-même, ni personne en particulier, je parle pour parler, je réfléchis.

Un homme dévoué

Je connaissais Gilles Kègle, la "mère Thérésa du quartier Saint-Roch", mais je ne savais pas qu'il a son site web. Pour ceux qui ignorent de qui je parle, on trouve sa bio sur le site. Cet infirmier a tout mon respect ! À chaque jour, son but est de redonner aux personnes seules ou malades la dignité qu'elles ont perdue. C'est une noble cause, mais c'est aussi tout un défi. Gilles a heureusement un peu d'aide : une fondation porte son nom et des bénévoles travaillent avec lui.


Ça fait un bail que je me dis qu'il faudrait bien que j'aide des gens moi aussi. Faudrait que je passe à l'action.

lundi, avril 04, 2005

Divinisation

Depuis qu'il est mort, le pape est quasi omniscient : on en entend parler partout. J'ai même hésité à écrire ce message, me disant qu'en le créant, je faisais alors partie, moi aussi, du cercle médiatique (à petite échelle, mais quand même). J'ai du mal à comprendre les fidèles de JP II qui se tappent des voyages dispendieux pour aller pleurer près de son corps à Rome. En fait, je comprends mal pourquoi ils se sentent si près de cet homme. C'est un peu excessif non ?

Ma coloc !



dimanche, avril 03, 2005

Pour les épicuriens

Hier, après une journée de ski, mes amies sont venues souper et on a mangé du crabe. C'était succulent. On a savouré ça avec une salade aussi belle que bonne. Je fais une À la Di Stasio de moi-même et vous donne la recette. Je ne donne aucune quantité, car je suis certaine que vous êtes des pros de la proportion.

Il vous faut, donc :

Mangue coupée en dés
Tomates coupées en dés
Crevettes de Matane fraîches (pas congelées ou décongelées, fraîches, idéalement)
Quelques feuilles de basilic frais hachées
Un filet d'huile d'olive
Un filet de vinaigre balsamique (allez-y doucement, pour ne pas masquer le goût des crevettes)

On a bu un vin blanc intéressant avec ça : un Chardonnay, Carmen est son nom, il vient du Chili, 2004

Une chance qu'on a fait du ski avant d'avoir mangé tout ça parce que nous avons une tendance à abuser... Mais bon, quoi, faut bien profiter de la vie !

vendredi, avril 01, 2005

Poisson d'avril !

Pour ceux qui seraient curieux de connaître les origines de la fête du 1er avril :

http://archives.radio-canada.ca/IDD-0-10-643/vie_societe/poisson_avril/

Au Tibet


http://www.nfb.ca/cequilrestedenous/

Je sais que certains autochtones nouent des bouts de tissus aux branches des arbres et que ces bandes multicolores représentent des prières. J'imagine que cette installation tibétaine renferme elle aussi bien des espoirs...