lundi, avril 11, 2005

La testostérone au bout du pied

Ça y est. Je pars en guerre contre tous les gars qui ont un char modifié (parce que oui, ce sont principalement des gars) qui se fait entendre à des milles à la ronde. Vous allez sans doute vous foutre de ma gueule si je vous dit que j'habite dans le centre-ville de Matane et qu'il est bruyant. Eh oui : il y a un centre-ville à Matane et oui, les décibels y sont élevés. Pourquoi ? À cause de ces trippeux de char (je suis polie) qui s'y promènent en permanence (c'est à se demander s'ils travaillent). Je comprend foutrement pas qu'est-ce que ça donne d'avoir un char laitte stripé qui fait plus de bruit que 20 marteaux piqueurs, 30 bombes qui explosent, 50 scies mécaniques et 60 band de gros metal dark ensemble. Oui, tout le monde remarque, c'est donc l'fun, mais j'ose croire que la majorité des spectateurs trouve ça stupide et agressant. Le jour, ça peut passer, mais la nuit, là je trouve ça vraiment emmerdant. Moi qui ne souffre jamais d'insomnie (à mon grand plaisir), voilà que j'ai parfois du mal à dormir à cause des Anatole-à-la-testostérone-dans-le-tapis qui veulent impressionner les Shirley-spraynet à 3 h du mat. Je suis tellement en maudit et écoeurée que je vais écrire une lettre d'opnion dans le journal du coin. J'espère que ça pourra améliorer ne serait-ce qu'un peu la situation. Pourquoi c'est permis de modifier des voitures afin qu'elles fassent tout ce tohu-bohu ? Common les gars, évoluez un peu ! Affichez votre masculinité autrement (ceux à qui le chapeau ne fait pas, ne soyez pas vexés, ce message ne s'adresse aucunement à vous). Néanmoins, je suis pas naïve, je sais bien que je devrai sans doute me résoudre à porter des bouchons parce que ça ne changera pas grand chose. Je veux quand même prostester, par principe. Ils dérangent les gens (plusieurs personnes que je connais), ils vont le savoir. Dans mon livre à moi, un char, ça sert à se déplacer du point A au point B sans que ça ne porte atteinte à personne.

4 commentaires:

Anonyme a dit...

Ne jamais oublier cette règle d'or :
Sauf quelques exception, les garçons ne grandissent jamais. Ce sont leurs jouets qui grossissent...

Autre donnée importante, comme l'adolescence perdure maintenant jusqu'à 40-50 ans (et de plus en plus chez les femmes) le besoin d'attention et de bruit devien proportionnel au manque d'inspiration et de créativité enlevés pendant l'enfance et la petite enfance.

Anonyme a dit...

J'adore ton commentaire, Mélanie, ainsi que celui de phonono!

Je me souviens encore des douces soirées d'été à Rimouski lorsque ces bêtes en manque d'attention passaient à côté de notre fênêtre de salon, ça n'a pas changé depuis! Et, malheureusement, c'est partout pareil. Roxane

Inégal Manège a dit...

Ouais... la fameuse rue Saint-Pierre ! Et que dire de la côte Belzile, tu sais celle qu'on montait pour aller à l'université ! Tu te souviens ? On manquait se faire écraser à chaque jour !

Après avoir lu le message de Phonono, j'ai d'abord trouvé ça drôle et je me suis ensuite dit qu'on est pas sortis du bois ! Si c'est vrai que leur besoin d'attention et de bruit est proportionnel au manque de d'inspiration et de créativité enlevés pendant l'enfance, je peux leur acheter des crayons de couleurs, de la gouache, une flûte à bec, une cape de super héros, queqchose !

Phonono : pourrais-tu préciser ta pensée par rapport à l'adolescence qui perdure chez les hommes et de plus en plus chez les femmes ?

Anonyme a dit...

Les femmes ont voulu imiter les hommes sur bien des points, pour faire valoir leur égalité économique mais en contrepartie elles ont aussi pris des mauvais plis normalement réservés aux hommes (fumer, boire de l'alcool immodérément, sports extrêmes) et elles aussi ont le refus de l'engagement ou d'avoir des enfants, qui n'est autre qu'une crise d'adolescence qui se prolonge. Tout ça est indissociable.