vendredi, février 25, 2005

mardi, février 22, 2005

Belle découverte

Je viens d'acheter le livre Grand Nord, récits légendaires inuit de Jacques Pasquet (HMH). On y présente plusieurs histoires de la mythologie des origines du monde inuit. C'est un petit bouquin bien intéressant. L'auteur sait de quoi il parle puisqu'il a vécu un bon moment dans le Grand Nord. Jacques Pasquet, en passant, est aussi un bon conteur. Si vous avez l'occasion de le voir en spectacle, n'hésitez pas.

dimanche, février 20, 2005

La fête du cinéma

Mais qu'est-ce qu'il est con ce con ! Qui a pensé à Patrick Huard pour animer le gala des Jutra ? C'est une bien mauvais idée. Il est insupportable. Pourquoi les humoristes stupides sont partout (à la télé, à la radio, sur la scène, au cinéma) ? Continuons à niveler par le bas... Taboère !

Aspect positif des Jutra : un concours de scénarios de courts métrages était organisé. Les gagnants étaient invités au gala et voyaient leur film réalisé, sur grand écran. Jean Dupont a gagné. Ceux qui ont étudié à l'UQAR se souviennent peut-être de lui. Il écrivait dans la revue littéraire de l'université (Caractère).

Bonne nouvelle : Carl Bastien et Dumas on gagné un Jutra pour la BO du film Les aimants. Y faut que j'achète cet album.

Autre bonne nouvelle : François Prévost et Hugo Latulippe ont gagné le Jutra de Meilleur documentaire pour leur excellent film Ce qu'il reste de nous.

Une autre : Le talentueux Francis Leclerc remporte les Jutra de Meilleur film et de Meilleure réalisation pour Mémoires affectives.

Voilà, je ferme le téléviseur parce que je ne supporte plus Huard. Il me donne envie de vomir.

Poème inachevé

Je vomis
souvent
à m'en ouvrir les veines
puis je lèche mes plaies
longtemps
en silence

Je ne tire la chasse
que lorsque ça sent
la grande fatigue des cimetières

Je vomis
souvent
comme une longue plainte
Je crache
du CO2
des bill de 20
des cancers généralisés
des victimes de génocides
Je crache
des implants mammaires
des heures supplémentaires
des enfants martyrisés
des OGM
Je crache
des politiciens
des itinérants
du trafic d'organes
des victimes de viol
Je crache
de l'asparthame
des bulletins de nouvelles
des insultes
des catastrophes
Je crache
de la violence
des psychoses
des pluies acides
des bombes

Je vomis
souvent

(À suivre... et peut-être à réécrire)

mercredi, février 16, 2005

Girard citant Picasso cet après-midi au café

Les artistes médiocres copient, les bons artistes volent. (Suis-je médiocre en ne m'appropriant pas cette citation ?!!)

mardi, février 15, 2005

Je m'éparpille

Pas étonnant que je sois crevée et enrhumée. Il se passe trop de choses en même temps. D'habitude, j'adore ça, mais là, je suis un peu exaspérée. Je travaille le jour comme recherchiste et assistante à la réalisation, le soir comme recherchiste à la pige, je cherche un nouveau boulot et rédige pour ça des putains de lettres de motivation, je réalise un court métrage, je dois pratiquer une narration de film que je dois faire pour le Carrousel international du film, je veux continuer à écrire des poèmes quelques fois par semaine, je dois faire marcher mon chien (et moi-même) le plus souvent possible et là je ne parle pas de ce qu'il faut faire dans l'appartement. Bah, je sais que c'est banal comme quotidien, que je vous emmerde sans doute avec mon petit bla bla plate, qu'il y a bien pire, que je suis un peux trop plaignarde aujourd'hui. C'est que j'ai l'impression de courir après ma queue. Je manque de temps.

Là je dois me tapper des grammaires et des anthologies de la littérature parce que j'ai une entrevue demain pour un poste d'enseignante en littérature au cégep. Tout ça avec un rhume qui m'empêche presque de me souvenir de mon nom. Je ne sais pas si j'ai envie de faire ça de ma vie, enseigner. Je me demande si je pourrais être un bon prof. Mes amis disent que oui. J'ignore pourquoi j'ai accepté cette offre. Si j'avais le poste, je ne sais pas si je plongerais. J'ai un besoin infini de création.

Enfin, depuis le début du mois de janvier, je cherche sérieusement quoi faire de ma vie. Je ne trouve pas. Le petit hamster qui court sur sa roue, dans ma tête, est essoufflé ! C'est difficile parce que je ne vais porter des cv que dans des endroits qui me plaisent vraiment. Je ne ferai pas de compromis là-dessus. S'il faut passer ses journées à un endroit à travailler, aussi bien que ce soit dans un milieu agréable et stimulant. Je cherche. Je ne sais pas non plus où je veux vivre. Bref, c'est une remise en question de A à Z. Une solide. C'est l'fun même si c'est un peu inquiétant. J'essaie la plupart du temps de prendre ça comme un jeu. Comme l'homme le fait avec son fils dans le film La vie est belle, pour ne pas fendre. On s'entend qu'il aurait beaucoup plus raison que moi de craquer. Ce serait absurde de vouloir faire la comparaison. Comprenez-moi bien : je parle uniquement du fait de prendre les choses avec le plus de gaieté possible, sans que ce ne soit du déni. Transformer ce qui est inquiétant en quelque chose d'intriguant.

Dictionnaire encyclopédique mi'kmaq-anglais

Danielle Cyr est une linguiste originaire de New Richmond qui est professeure au département d’études françaises de l’Université York de Toronto. Elle travaille fort pour que la culture mi’kmaq, présente dans la Baie des Chaleurs, soit préservée. Elle est l’initiatrice d’un projet de dictionnaire encyclopédique mi’kmaq-anglais, un ouvrage de référence de 400 pages sur lequel elle travaille depuis 10 ans. Le Mi’kmaq Emmanuel Metalik et Alexandre Sévigny travaillent avec elle sur ce projet. Le dictionnaire, accompagné d’un CD, sera bientôt publié par les Presses de l’Université Laval.

Il s’agit d’un ouvrage de 400 pages qui définit 11 000 mots et qui donne beaucoup d’information sur la culture mi’kmaq. Le CD contient un logiciel de base de données. Cinquante catégories ont été créées. Tous les mots ont été étiquetés selon un champ d’utilisation (zoologie, philosophie, par exemple). C'est un ouvrage unique en son genre pour la culture mi'kmaq. Danielle Cyr espère que ce dictionnaire pourra contribuer à préserver un peu plus longtemps la langue mi'kmaq et à favoriser les échanges interculturels.

lundi, février 14, 2005

L'escalier

C'est le titre de mon premier film. Le montage va bon train. Il reste à ajuster la lumière, le son et faire le générique. J'ai hâte de le voir achevé. Je ne suis pas satisfaite à part entière, mais je crois néanmoins que pour un premier court métrage, ce sera pas si mal. J'ai beaucoup appris en le faisant. Comment préparer le tournage, comment diriger une équipe de tournage, comment monter, comment fonctionne final cut. C'est une belle expérience que je vais certainement répéter. Cela dit, je le mettrai en ligne au mois de mars, après le Kino, pour que vous puissiez le regarder et le critiquer. Et pour ceux qui sont près de la Matanie, le prochain Kino a lieu le samedi 5 mars au Complexe culturel Joseph Rouleau, plus précisément à L'Espace F, à 20 h.

Le rouge des alphabets


Le rouge des alphabets
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Tu dors
sur les braises
de la parole

Restes de musiques
muettes

Prières sculptées
au creux de tes reins.

Dessin : Mathieu le magicien

Prononcer l'amour


Prononcer l'amour
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Ce poème
nous le réciterons
ensemble
sous le drap.

Dessin : Mathieu le magicien

dimanche, février 13, 2005

Rythmes et figures 7


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Rythmes et figures 6


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Rythmes et figures 5


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Rythmes et figures 4


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Rythmes et figures 3


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Rythmes et figures 2


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Rythmes et figures 1


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Photo : Ben

Rythmes et figures

Hier je suis allée à Rimouski, au Sens unique, avec les copains. Nous n'en pouvions plus des bars matanais (quelle horreur). Ça a drôlement fait du bien ! On a dansé, dansé, dansé, jusqu'à épuisement et fermeture du bar ! La danse est décidément mon sport préféré (quand j'aime la musique qui passe dans le bar). C'était chouette. L'ambiance sur la piste de danse était cool. Les gens étaient ouverts les uns aux autres et il y avait une certaine connivence entre les cercles de danseurs. Je m'amusais à observer tout cela, et je pensais à ce que mon ami Mat me disait l'autre jour. Il disait que ce qui le séduit d'un corps, c'est son mouvement. En fait, la manière de bouger plus que le corps lui-même. C'est vrai que c'est fascinant, le mouvement. Je trouve que le mot "chairesprit" des surréalistes représente bien le mouvement : une symbiose du corps et de ce qui l'habite.



Arrivées nocturnes


Nos corps s'éprennent de l'onde
Figures musquées de vapeurs bleues

Le manitou
derrière les tables tournantes
donne le rythme aux amants.

samedi, février 12, 2005

E.T., maman et moi

E.T. passe à la télé ce soir. C'est un des premiers films que j'ai vu au cinéma. J'étais avec ma mère. J'ai pleuré à la fin. Il me semble qu'elle aussi. On a beaucoup aimé. Pour nous, c'est un film culte ! J'aurais tant aimé qu'E.T. existe et qu'il soit mon ami ! Ce film me touchera toujours !

Carte postale hivernale

Vous vous emmitouflez et faites une promenade dans votre quartier. Vous aimez marcher dans ces rues, le soir, lorsque la ville est indemme du monde. Vous regardez souvent le ciel et tentez de nommer les constellations. Vous apercevez soudain des flocons de neige qui semblent tomber de la bouche de la Grande Ourse. Vous êtes émerveillés comme si c'était la première neige de votre vie. Vous tirez la langue pour vous abreuver de quelques flocons. Vous pensez à la neige de votre enfance : les bonhommes de neige, les batailles de boules de neige et les nombreuses siestes faites avec les copains sur les dunes fraîches et blanches. Vous marchez et avez l'impression que les flocons recouvrent votre pensée. Vous reconnaissez la vertu de la neige qui est d'effacer les territoires et vous comprenez enfin pourquoi elle vous est si nécessaire.

vendredi, février 11, 2005

Salut Miller !

Arthur Miller , l'auteur de Mort d'un commis voyageur (entre autres), est décédé. Il avait 89 ans.

La prévention par l'alimentation

Sur le site d'Équiterre, il y a un document PDF très intéressant au sujet des garderies bios. Si j'avais des enfants, je considèrerais cette option, pour leur santé. Y'a trop de garderies ou de cafétérias où on sert aux enfants du punch aux vrais faux fruits ultra chimique. D'ailleurs, y paraît que le Tang, ça nettoie les lave-vaisselle encrassés à merveille ! Et que des dire des plats congelés, des pizzas-pochettes et des cannes de ragoûts douteux ! Le tout détruit au four à micro-ondes. Dommage que les gens perdent l'habitude de cuisiner. Pourtant, c'est simple de se faire une bonne bouffe. Y'a tout plein de recettes tellement faciles à faire. Y faut juste un peu de volonté. Moi je vois les aliments comme des outils de prévention contre plusieurs maladies. Si y'a une chose à laquelle je crois, c'est bien à celle-là !

mardi, février 08, 2005

La lumière hollandaise

Je veux visiter les Pays-Bas avec MC. Je commence à lire sur le sujet, question de rêver et de songer à des itinéraires possibles. J'ai appris aujourd'hui qu'il y a un mythe qui veut que la lumière hollandaise soit dotée de qualités exceptionnelles. Sans elle et son caractère extraordinaire, l’œuvre de Jan Vermeer, Philips Koninck ou Jan Van Goyen aurait été bien différente. Je vais fouiller pour en savoir plus...

http://images.google.ca/images?q=Jan%20Vermeer&hl=fr&lr=&sa=N&tab=wi

http://images.google.ca/images?hl=fr&lr=&q=Philips+Koninck&btnG=Rechercher

http://images.google.ca/images?hl=fr&lr=&q=Jan+Van+Goyen&btnG=Rechercher

Tous mes chemins mènent à Brault

J'aime beaucoup la poésie de Jacques Brault. Aujourd'hui j'ai relu quelques passages du recueil Il n'y a plus de chemin. Ce livre est presque toujours dans mon sac et j'y tiens comme la plupart des filles tiennent à leur rouge à lèvres. Voici une prose poétique que je trouve magnifique et que j'avais envie de vous partager. Peut-être l'avez-vous déjà lue :

Plusieurs fois je suis mort en plein dans ma vie. Non par une entrée ou une tombée dans le noir et le froid. C'était un arrachement comme à une plante tenace, en automne; racine après racine et radicelle après radicelle. Une déchirure n'attend pas l'autre. Parfois, un répit. L'arracheur souffle un peu. L'arraché aussi. Et ça recommence, plutôt : ça continue, plutôt : ça augmente. Mais la douleur engourdit la douleur; l'angoisse endort l'angoisse. On meurt facilement, au fond. Tout au fond. Le dur, c'est avant de toucher ce fond. On se porte, on s'échappe, on se ramasse; on se connaît cadavre.

Il n'y a plus de chemin, Éditions du Noroît, 1990, page 43.



lundi, février 07, 2005

Post input

Les 17, 18 et 19 février à Québec au Musée de la civilisation. Projection des meilleures émissions des télévisions publiques du monde présentées lors de l'Input 2004 à Barcelone. Le rendez-vous des réalisateurs, producteurs, diffuseurs, artisans de production et étudiants. Au Input 2003, il y avait du bon stock ! Je vais peut-être y retourner cette année !

www.quebecfilm.com/post-input

dimanche, février 06, 2005

Patrimoine

Jacques Languirand nous laisse des archives précieuses et intéressantes. J'aime bien me promener sur son site. On y trouve des réflexions intelligentes sur à peu près tous les sujets. J'aimerais faire un truc du genre. Construire une banque d'archives, sur un sujet x ou y, qui pourrait être utile aux futures générations. Apprendre et transmettre. Voilà qui est profitable pour tout le monde.

http://radio-canada.ca/par4/

samedi, février 05, 2005

Temps rare

En allant marcher dans le bois aujourd'hui avec papa et le clébard, nous observions les arbres qui étaient tous recouverts d'une sorte de frimas. Genre de neige qui ressemble au verglas, mais avec les dommages en moins, fort heureusement. J'ai rarement vu cette texture. C'était magnifique. Je l'écris parce que je veux m'en souvenir.

Ça me fait penser au fait que l'on a pas un large vocabulaire pour nommer la neige. Les Inuits eux sauraient mettre des mots sur ce que j'ai vu. Ils ont sans doute une banque assez volumineuse de mots pour décrire la neige et l'hiver.

Soufflons des chandelles !

Aujourd'hui c'est la fête de ma belle amie Francisca ! J'espère qu'elle passera une agréable journée ! Je suis loin d'elle, je ne peux pas lui offrir un gâteau ou un cadeau matériel, mais je lui offre du moins mon amitié pour encore plusieurs chandelles ! Y'a un gars un jour qui m'a dit quelque chose qui m'a marqué. Il a dit : Quand on aime quelqu'un véritablement, cette personne nous accompagne, même si elle est à l'autre du bout du monde et que l'on ne peut la voir souvent. Les gens qu'on aime sont toujours avec nous. Ce sont des phrases simples que l'on peut trouver trop évidentes, mais qui ont tout de même un impact, une incidence sur notre pensée. Enfin, c'est aujourd'hui la fête de Francisca, mais c'est aussi la fête d'une amitié précieuse. Que ferait-on sans les amis ? !!

mercredi, février 02, 2005

Le documentaire réinventé

Je viens de lire la critique de Manon Dumais (Voir) à propos du film Tarnation de Jonathan Caouette. Ça me donne drôlement envie de le voir ! Ça semble original et fou ! Quelqu'un l'a vu ?

http://www.voir.ca/cinema/cinema.aspx?iIDArticle=34615

Lu sur une bouteille de champoing

Les cheveux brillent de toute leur force.

Ivan Noble

Sur le blog de Phonono, j'ai découvert Ivan Noble, un journaliste de la BBC, décédé il y a quelques jours, à l'âge de 37 ans, d'un cancer. Noble tenait un journal virtuel depuis 2002, au sujet de ce qu'il vivait.


http://www.phonono.com/

http://news.bbc.co.uk/1/hi/health/4211475.stm

Une marmotte qui m'ouvre la porte...

C'est aujourd'hui le jour de la marmotte. Elle a vu son ombre. Le printemps se pointera donc plus tard cette année. Contrairement à la majorité des Québécois, je n'aime pas beaucoup le printemps. Le mois de l'année que j'aime le moins est le mois de mai. Je préfère l'automne, l'hiver et l'été. J'adore l'automne.

mardi, février 01, 2005

À propos de l'enveloppe

J'en ai foutrement marre de voir des gens dénigrer les costauds, les trapus, les ronds et les gros. Comme si c'était péché d'être enrobé. Et comme si les gros étaient des plus déguelasses et repoussants. Y'a une nouvelle émission à la télé, un truc de télé-réalité, dans lequel on montre des obèses qui salivent comme des chiens devant des gâteaux de toutes sortes. Comme si les gros ne faisaient que s'empiffrer compulsivement de pâtisseries, de fastfood et d'autres aliments néfastes du genre. Comme si les gros n'étaient que des lâches qui bouffent de la pizza et des chips devant leur télé à tous les soirs. Comme si les gros, comme dans la toune de Jean Leloup, étaient incapables de regarder un frigo sans frémir d'angoisse. Comme si les gros n'étaient que des bêtes de cirque. Comme si tout était de leur faute. Franchement, c'est ridicule de croire à tout ça. On réprimande plus les gros que ceux qui commèttent des crimes (j'exagère à peine) ! Il est évident que l'on est pas gros pour rien, mais néanmoins, ce n'est pas toujours parce que l'on se nourrit mal ou parce que l'on mange comme un ogre. Plusieurs facteurs sont à considérer. Mais ça, tout le monde s'en balance (sans jeu de mot) ! Notre société, de la même manière qu'elle n'accepte pas les vieux et les individus différents, a de la misère avec les personnes qui ont un surplus de poids. Certains gens ont plus de respect pour quelqu'un qui est allé se faire faire une liposuccion que pour une personne ronde qui s'assume et qui est bien dans sa peau. Vraiment, je comprends pas ! J'avoue que pour la santé, il est mieux de ne pas trop avoir de surplus de poids, mais ça devrait être l'unique raison pour laquelle les gens devraient se préoccuper de leur poids et de faire de l'exercice. Pas pour le tape-à-l'oeil. Pas pour plaire. C'est moche que les personnes hors-normes soient toujours pointées du doigts : les gros, les maigres, les laids, les fous, les handicapés, etc. Cette société de performance exige que tout le monde soit beau, intelligent, gentil, talentueux, riche et fait au couteau. Mais ce n'est pas ça la vraie vie. La vraie vie c'est que l'on ne peut pas être parfait. Les journées ne comptent que 24 heures. On ne peut pas faire de miracles. On peut juste faire de son mieux pour être heureux et en santé. Et c'est ce qui compte. J'en ai foutrement marre que les personnes dites "hors-normes" soient marginalisées. La norme de qui ? La norme de quoi ? Moi je suis pour que l'on accepte l'enveloppe des gens comme elle est, sans passer de commentaires insignifiants et blessants.