lundi, août 29, 2005

Appartenances

Je roulais en fin de semaine dans les rangs de Saint-Léandre, sur les vallons où quelques éoliennes sont maintenant érigées, et je me rendais compte à quel point je connais ce coin par coeur, à tel point que j'ai presque l'impression qu'il m'appartient. Quand je me promène à Saint-Léandre, une foule de souvenirs me viennent. Des souvenirs d'enfance surtout. Il y a plein d'arbres qui m'ont servis de chaise, de comptoir, de lit, selon les formes de leurs branches et de leur souche. Pour moi, ce sont mes arbres ! Je serais triste si je devais ne plus jamais revenir à Saint-Léandre. J'ai beaucoup de compassion pour les gens qui ont été expropriés (à Saint-Paulin-Dalibaire ou à Forillon par exemple). Ce doit être troublant d'être déraciné. Plusieurs personnes âgées en sont mortes. Mortes de peine. C'est fort l'attachement. Quand j'aurai des photos de mon petit coin fétiche, je vous en montrerai avec plaisir !

samedi, août 27, 2005

Le plaisir de ...

Cuisiner. Comme j'aime ça ! Surtout quand l'automne approche. J'ai pris la résolution de faire moi-même plein de trucs que j'achète et qui sont pourtant si simples à faire. Ce soir j'ai fais mon premier pesto. J'en ai fais du traditionnel, mais aussi aux tomates séchées, etc. On m'a dit de le mettre au congélateur afin qu'il conserve sa belle couleur verte. Je vais en avoir pour des siècles ! Le congélo est rempli de petits pots de pesto ! Je compte bien faire quelques pots de salsa, de sauce aux tomates, de marinades, de confitures, etc.

Si vous avez des recettes de conserves trippantes, faites-le moi savoir ! Ça m'intéresse !

Swingner vot' compagnie !

Ce soir je suis allée voir un spectacle de musique traditionnelle. Il y avait deux ''calleurs'' qui faisaient danser le public. C'était charmant de voir des jeunes énergiques danser avec des vieux lents souriants. La musique traditionnelle rejoint et rassemble vraiment des gens de tous âges. C'est sans doute sa plus grande force.

L'un des groupes qui jouaient était La Baratte à Beurre. Ce groupe a été fondé il y a quelques années à Rimouski. Son premier album se nomme La Ripaille et un deuxième s'en vient bientôt. À surveiller si vous aimez la musique traditionnelle.

Pour ma part, j'aime bien ce genre de musique mais je dois reconnaître que je ne suis pas capable d'en écouter souvent. En fait, je trouve que c'est de la musique qui s'écoute beaucoup mieux en show, quand tout le monde danse et s'amuse.

Je crois que je vais tenter de convertir ma famille à ces danses au prochain party !

dimanche, août 21, 2005

Wow !


J'ai découvert ce magnifique champ de tournesols il y a quelques jours, en roulant près de Matane. Je l'ai montré à mon ami Ben cet aprem et il a pris plein de photos. Si nous l'avions vu avant, nous l'aurions sans doute filmé et mis dans un kino. Je n'ai jamais vu autant de tournesols regroupés. Ce genre de trouvaille peut facilement faire ma journée. La nature est si belle et elle m'émerveillera toujours. Comme c'est beau des fleurs !

samedi, août 20, 2005

?!!!?

J'ai reçu un courriel assez tordant il y a quelques jours :

Mélanie,
Mon nom est André Pronovost, et je suis l'auteur de QUE LA LUMIÈRE SOIT, ET LA MUSIQUE FUT (XYZ éditeur).
Le lancement de ce roman, doublé d'un concert rock mettant en vedette mon orchestre de garage, a attiré 700 personnes le 7 février 2004 au Club Soda, à Montréal. Ce fut le plus gros lancement de toute l'histoire de la littérature québécoise.
Je possède une maîtrise en psychologie expérimentale. Mon roman fait un rapprochement entre le thème biblique de la lumière et la lumière en tant que stimulus visuel.
Il y a quelques années, j'ai parcouru d'un bout à l'autre, seul, le sentier des Appalaches.
Et, croyez-le ou non, je chante comme Elvis Presley!
S'il vous plaît, faites-moi l'honneur de visiter mon site Internet :
www.andrepronovost.com


La table de Caissy


Sourieux


François



Benjamin


Alex


Ben, le photographe du party


Chrystelle et Nathalie


Capitaine

.

Party kino kabaret


jeudi, août 18, 2005

Si le coeur vous en dit...

Certains films qui ont été créés lors du kino kabaret sont en ligne sur le site de Kino Matane. Le mien de l'est pas, mais ça viendra sans doute. Aujourd'hui j'ai été perchiste et scripteuse pour deux amis et ce soir je monte un quicky avec un autre ami. Vous comprenez maintenant pourquoi je délaisse tant mon blogue. Le kabaret se termine demain soir. Ce sera la dernière projection. Rendez-vous au complexe culturel pour 21 h 30.

mardi, août 16, 2005

samedi, août 06, 2005

Vidéo

Kino Matane aura bientôt son site : http://www.kinomatane.org/

En passant, il y a un kabaret du 13 au 19 août à Matane. Ça devrait être bien chouette. Y'a du monde de plusieurs cellules qui vont venir. J'ai hâte de les connaître et de créer avec eux. Il y aura des projections les 15, 17 et 19 août à 21 h 30 au complexe culturel Joseph-Rouleau.

Chez moi !


Finalement, je ne vais pas louer de maison. Je vais rester encore un moment dans mon joli logement qui se trouve dans cette maison. Le balcon du haut, en avant, est le mien. J'y prends souvent un café ou une coupe de vin. J'habite au deuxième et dans le grenier. Cette photo a quelques semaines. Maintenant, toute la façade est jaune et rouge. C'est très beau. Je vous montre ces photos parce que y'a des gens à qui j'ai parlé des rénos qui n'ont pas vu la maison. Ça vous donne une idée du travail : une couche d'apprêt, deux couches de couleur. C'est long mais ça va durer longtemps. Les proprios ont organisé des corvées auxquelles j'ai participé avec grand plaisir. J'aime le principe des corvées. On n'en fait pas assez de nos jours. S'entraider en groupe : voilà une excellente idée ! Plusieurs personnes m'ont demandé si j'allais exiger une réduction du prix de mon logement en échange de mes services. Non. Je ne le ferai pas. J'aime aider sans rien demander en retour. Donner pour le plaisir de donner, sans attendre quoi que ce soit en échange. Et puis les proprios nous ont offert de bonnes bouffes lors des journées de travail. C'est suffisant comme récompense.



J'ai besoin de vous...

Je fais un kino (un court-métrage) avec mon ami Ben. Nous voulons en fait faire une animation avec des photographies en utilisant Photoshop et After Effects. Nous illustrons et animons un poème que j'ai écris. Nous prenons des photos, mais il y en a quelques unes que nous ne pouvons prendre en raison de l'absence de sujets dans notre environnement immédiat. Je vous demande en fait de nous fournir des photos, si vous en avez envie et si vous en avez en banque, libres de droits (parce que Kino Matane préfère que nos créations soient libres pour plus de chances de diffusion). Nous ne pouvons malheureusement pas vous payer, mais en figurant dans notre film, vos photos seraient vues lors de projections Kino (possiblement un peu partout dans le monde où il y a des cellules Kino) et peut-être, qui sait, à Silence, on court ! Évidemment, votre nom serait inscrit au générique, en guise de remerciement.

Le film que nous voulons faire tend à montrer ce qui nous fait mal, profondément. Il s'agit en fait d'une sorte de longue plainte, d'une énumération d'atrocités. Le narrateur du poème est bien conscient de son impuissance, de sa petitesse. En fait, ce film montre la douleur face à ce qu'on ne pourra pas complètement changer ou contrer.

Voici le poème :

Je vomis
souvent
à m’en ouvrir les veines
puis je lèche mes plaies
longtemps
en silence

Je ne tire la chasse
que lorsque ça sent
la grande fatigue
des cimetières

Je vomis
souvent
comme une longue plainte

Je crache
*du CO2
des bill de 20
des cancers généralisés
des victimes de génocides
je crache
des implants mammaires
des heures supplémentaires
*des OGM
des enfants martyrisés
je crache
des overdoses
de l’abus de pouvoir
du smog
*des cours à scrap
je crache
des paroles en l’air
des pédophiles
*des attentats
*des bulletins de nouvelles
je crache
*du fast-food
des bombes
des psychoses
des travailleurs exploités
je crache
du botox
des pluies acides
des vieillards abandonnés
des sans abris
je crache
des préjugés
des pesticides
des revolvers
des politiciens
je crache
des menteries
des liposuccions
des suicidés
des catastrophes
je crache
des mauvaises décisions
des viols
des inégalités
de la stupidité
je crache
des meurtres
du racisme
des cours d’eau contaminés
de l’indifférence
je crache
des martyres
de la pauvreté
des gourous
des maladies dégénératives
je crache
je vomis
douloureusement
jusqu’au sang
dans la gorge


Je ne tire la chasse
que lorsque ça sent
la grande fatigue
des cimetières
puis je lèche
le sang qu'il reste
proprement
comme un chien
pour que rien ne paraisse
et je ravale.

Les astérisques signifient que nous avons des photos pour illustrer ces mots. Pour le reste, nous cherchons. Je fais confiance à votre bon jugement pour ne pas m'envoyer des images trop explicites ou violentes. Tout est dans la suggestion...

mardi, août 02, 2005

Si c'était possible...

Que préféreriez-vous être parmi ces choses et pourquoi :

a) une roche

b) un poisson rouge

c) le vent

d) une spatule

e) un mot

f) un genou

g) une idée

h) un billet de 20 dollars

i) une pointe de gâteau au chocolat

j) une seringue

k) un mal de tête

Phrase de l'auteur Patricio Guzman

Un pays sans documentaire c'est comme une famille sans photo.

Découverte intéressante

Connaissez-vous le collectif Le Grand Incendie ? On y trouve des textes de fiction qui valent le détour (pour ceux que j'ai lu, du moins).