dimanche, mai 29, 2005

Ma vie en rose

Je ne dirai jamais : "Ma soeur". Je ne dirai jamais : "Mon frère". Je ne dirai jamais : "Nos parents". On ne dira jamais de moi : "Ma soeur", à moins que je n'aie une soeur ou un frère caché quelque part (ce qui est fort improbable). Contrairement à bien des enfants uniques, je trouve ça un peu triste. J'ai tellement de bons exemples de frères et de soeurs qui s'entendent bien. Ça semble être une relation spéciale, une sorte d'amitié inconditionnelle. Ça me fascine. Je trouve ça beau. Bon, oui, je sais que ça peut aussi être l'horreur, mais quand on en a jamais eu, on a au moins le loisir de s'imaginer les plus beaux scénarios.

4 commentaires:

Inégal Manège a dit...

:)

Tu l'es pour moi aussi, sois-en certaine !

Anonyme a dit...

Tes amis les plus proches seront tes frères et soeurs, et tu les auras choisis.

Anonyme a dit...

Penses-tu que mon fils m'en voudra plus tard de n'avoir eu que lui comme progéniture? J'y pense parfois, mais je ne me voies pas avec un deuxième enfant. Parfois les gens me trouvent radicale lorsque je leur dit que je ne veux pas d'autres enfants. Comme si c'était mal... Je trouve que d'en avoir un, c'est déjà beau et je me sens tout à fait dédiée à lui. Je pense que les amis sont aussi là pour nous épauler, tout comme le feraient des frères ou soeurs.

Ça fait toutefois réfléchir et même si j'ai des frères et une soeur, je trouve en mes amis une grande complicité et une belle confiance. Le lien de sang n'y est pas, ce qui fait qu'il faut entretenir les relations du mieux que l'on peut, comme on le ferait pour une mère, un père ou toute autre personne d'une même famille. La famille prend alors une toute autre signification. Roxane (je sais que ça fera cliché...), ton amie!

Inégal Manège a dit...

Dimitri ne t'en voudra pas. Je n'en veux pas à mes parents. Je crois qu'il faut se respecter soi-même et que si l'on ne se juge pas capable, pour une raison ou une autre, d'avoir plus d'un enfant, eh bien qu'il en soit ainsi, peut importe ce que Pierre, Jean ou Jacques en dira. Tu as en un, tu t'en occupe bien et tu l'aimes plus que tout au monde : c'est ce qui compte.

Peut-être que Dimitri ne fera jamais le souhait d'avoir un frère ou une soeur. Et si l'idée traverse une jour son esprit, ça passera bien vite, comme ça m'arrive. J'y pense parfois, pas longtemps et je me dis que je suis néanmoins entourée de personnes merveilleuses et qu'au fond, peut importe le lien qui nous unit aux autres, ce qui compte, c'est de vivre des relations profondément sincères.

Je m'ennuie de toi, mon amie !