lundi, janvier 31, 2005
Mot appris aujourd'hui
Lumignon : n. m. 1. Bout de la mèche d'une bougie ou d'une lampe allumée ; bougie, chandelle près d'être consumée. 2. Lampe qui éclaire faiblement. (Le Robert)
dimanche, janvier 30, 2005
Sur les planches
Je suis assise dans la salle. Si le décor n'est pas caché derrière des rideaux, je le regarde avec fascination. Il est prêt à être habité. Je tente de deviner l'époque, le lieu, l'histoire. Puis vient le moment où les comédiens arrivent sur scène. J'aime beaucoup les premières secondes de jeu, juste avant que les comédiens ne parlent pour la première fois. C'est un moment fébrile, déterminant, comme de lire l'incipit d'un livre. Il y a une magie dans le théâtre qui me touche vraiment. Si vous voyez à l'affiche les pièces suivantes, je vous les recommande fortement :
ANTARTIKOS
David Young
Traduit par André Ricard
1912. Six membres de la Marine britannique se retrouvent coincés au bout de la terre, dans le désert blanc du continent Antarctique. Partis pour une expédition scientifique de six semaines, ils devront survivre pendant les sept mois de la nuit australe à un des pires hivers recensés.
VICTORIA
Dulcinée Langfelder, d’après un texte de Charles Fariala
Victoria a tout perdu, le contrôle sur sa vie, et sur sa vessie... Elle continue néanmoins de savourer chaque moment et de célébrer ses dernières victoires, si minces soient-elles... Cette pièce explore la thématique du vieillissement et de la démence. Le public accompagne Victoria vers la mort. Cette oeuvre multidisciplinaire (théâtre, danse, mime) est à la fois drôle, triste et touchante.
UBU SUR LA TABLE
Théâtre d'objets
Adaptation d’Ubu roi de Jarry
Le sort de la Pologne se joue sur la table... Les personnages sont un marteau, une lavette à vaisselle, une bouteille de vinaigrette, des baguettes de pains, des fourchettes, etc. Très drôle !
ANTARTIKOS
David Young
Traduit par André Ricard
1912. Six membres de la Marine britannique se retrouvent coincés au bout de la terre, dans le désert blanc du continent Antarctique. Partis pour une expédition scientifique de six semaines, ils devront survivre pendant les sept mois de la nuit australe à un des pires hivers recensés.
VICTORIA
Dulcinée Langfelder, d’après un texte de Charles Fariala
Victoria a tout perdu, le contrôle sur sa vie, et sur sa vessie... Elle continue néanmoins de savourer chaque moment et de célébrer ses dernières victoires, si minces soient-elles... Cette pièce explore la thématique du vieillissement et de la démence. Le public accompagne Victoria vers la mort. Cette oeuvre multidisciplinaire (théâtre, danse, mime) est à la fois drôle, triste et touchante.
UBU SUR LA TABLE
Théâtre d'objets
Adaptation d’Ubu roi de Jarry
Le sort de la Pologne se joue sur la table... Les personnages sont un marteau, une lavette à vaisselle, une bouteille de vinaigrette, des baguettes de pains, des fourchettes, etc. Très drôle !
samedi, janvier 29, 2005
Joke irlandaise racontée par JB
Un homme entre dans un bar. Il demande qu'on lui apporte trois verres remplis de bières. Le serveur lui signale qu'il serait plus économique d'acheter un pichet, mais l'homme tient néanmoins à ces trois verres. Le serveur lui apporte, n'insistant pas plus. L'homme le remercie et lui explique qu'il boit un verre à la santé de sa soeur qui vit loin de lui, un autre à la santé de son frère qui vit lui aussi dans un pays lointain et le dernier est pour lui. Il ajoute que c'est son rituel. Le serveur et le client apprennent à se connaître, et au fil des verres et des jours, le client n'a plus besoin de rien dire : lorsqu'il arrive, on lui apporte ses trois verres. Un jour, en entrant, le client ordonne au serveur de ne lui emmener que deux verres. Il semble déprimé. Le serveur, désolé, se dit que c'est sans doute parce que quelqu'un est mort... Le frère ou la soeur ? Personne ne le sait. Chose certaine, le client semble bien triste. En lui apportant ses deux verres, le serveur croit bon de lui offrir ses sympathies et lui demande qui est mort. L'homme répond : Ah, ce n'est pas que quelqu'un est mort... J'ai décidé d'arrêter de boire.
vendredi, janvier 28, 2005
Salut Villeret !
Jacques Villeret est mort. Nous perdons un très bon comédien. Qu'il repose en paix !
jeudi, janvier 27, 2005
Je savais pas que...
Le mot « Innu » signifie « être humain ».
65 % de la population innue a moins de 35 ans.
On compte 11 collectivités innues au Québec et au Labrador.
Il y a plus de 14 700 Innus au Québec et plus de 10 400 Innus vivent dans des réserves.
65 % de la population innue a moins de 35 ans.
On compte 11 collectivités innues au Québec et au Labrador.
Il y a plus de 14 700 Innus au Québec et plus de 10 400 Innus vivent dans des réserves.
mardi, janvier 25, 2005
Dessins
L'avantage d'avoir des fenêtres qui datent de l'âge de mon arrière-arrière-grand-père, c'est que c'est beau, d'abord, mais ça permet aussi au givre de tapisser les vitres de mosaïques translucides. Faudra bien que je prenne des photos de ça parce que c'est magnifique. C'est comme regarder la crème qui fait une chorégraphie dans une tasse lorsqu'elle se mélange au café ou mettre du colorant alimentaire dans un verre d'eau et observer les dessins que ça fait.
lundi, janvier 24, 2005
Le travail de mémoire
Jeudi, ça fera 60 ans que les troupes soviétiques libéraient le camp de concentration nazi d'Auschwitz.
Voici un dossier intéressant sur le sujet :
http://archives.radio-canada.ca/IDD-0-9-1578/guerres_conflits/auschwitz/
Voici un dossier intéressant sur le sujet :
http://archives.radio-canada.ca/IDD-0-9-1578/guerres_conflits/auschwitz/
dimanche, janvier 23, 2005
J'ai l'honneur de
Beau comme le jour, bondissant dans les cieux, pure comme le vin rouge, multicolore, bandit , voyou, voleur, chenapan, il la regarde parce qu'il a envie d'elle, et il joue un air de tous les temps et de tous les pays, comme une algue doucement caressée par le vent.
Encore un !
Une chaleur comme nullepart ailleurs. Une terreur. Une envie bafouée, en même temps, un dégoût de l'habitude de valeur sûre et une envie sereine de se téléphoner loin loin des envies dégoûtantes, de revenir en arrière et de vivre comme un vendeur de prélart assis sur son bake, en train d'attendre l'autobus jaune banane. Le chauffeur m'a fait signe qu'il n'y avait plus de place. C'était foutu pour moi. J'ai décroché. Mais ce fut le début d'une vie de cancre fort agréable, sans choix ni lois ni réserve fédérale ni foie gras ni grippe intestinale ni pourriture fétide ni poussière d'Arabie ni ingénérie démographique ni inventions démagogiques. Le simple plaisir de se ridiculiser. Parce que la dégradation et le rire sont les choses que nous ne pouvons cacher. Mieux vaut ne rien être et ne pas décevoir. L'heure est importante, à chaque minute, dans ce cas. Mais il faudrait bien trouver quelqu'un apte à faire des choses obscènes sur le trottoir de la Saint-Pierre et vendre des pommes au dépanneur du coin. Ce bâtiment maudit ou les fantômes aiment bien errer les soirs de fin de semaine. Ils discutent d'existentialisme en buvant un petit porto juste assez réchauffé. Dehors, la foule urbaine grouillait avec la décence de ne pas bousculer. Brousse, frousse, mais ne tousse. Caboose. Bouse, mais ne trouve. La rime en ousse ne fousse plus la trouille. Car Dieu sait qu'un rien m'angoisse, heureusement. Demandez à ce chou d'Andy, vous verrez ! N'importe quoi, vraiment.
Cadavre exquis de nuit, bien arrosé...
Je dans sur les tubes qui passent à la télé. J'aime ça faire des chorégraphies en chantant mon amour pour la crème glaçée sur le toit de la grange que j'avais fait en bois franc de la veille. Mais bon, on a manqué d'argent avant la fin. Mon sourire vassal cacheté avec une gommette peu solide à petit onglet est en train de rompre tranquillement avec celui d'une arrière pensée qui virevolte dans le ciel étoilé d'une nuit d'automne endiablée et pleine de solitude à la fois. Comme le noir et le blanc, sans zones grises, comme une chanson et le silence. J'aime le silence. Il y a beaucoup de richesses, de mots et d'étoiles dans le silence. Silence criant. Silence noir. Silence giclant. Constellation de paroles que je ne prononcerai jamais. Ni toi non plus, aussi petit que tu puisses être. Car la petitesse de la personne ne peut être jugée par l'autre non plus. Et encore, lorsque je n'y peut rien, il n'arrive rien. Si l'on veut que quelque chose se produise, on doit ne pas rester assis sur son ass car bienheureux les emmerdés qui pleurent sur le sort des autres. Mais est-ce que ces personnes sont satisfaites des choses qui leur arrivent ou elles sont du genre à se jeter en bas du pont ? En le voyant se propulser dans le vide, elle se dit qu'il devait être bien ainsi et elle rentra chez elle et dormit sur ses deux oreilles. Finalement, elle vécu terreuse et eut beaucoup d'argent.
vendredi, janvier 21, 2005
Courtmétragophile
Je veux assister à Québec au Festival des très courts en avril. Ça a l'air trippant ! J'aime de plus en plus les courts métrages. Le samedi, en déjeunant, c'est devenu une religion d'écouter Silence, on court ! à ARTV. Et puis je ne manquerais pour rien les soirées Kino !
http://www.trescourt.com/
http://www.trescourt.com/
jeudi, janvier 20, 2005
Tiens tiens !
Le sujet de Maisonneuve ce midi : l'influence de l'opinion publique ! 89 % de la population s'opposait à la décision de Charest à propos des écoles juives. Bravo !
http://www.radio-canada.ca/url.asp?/radio/maisonneuve/20012005/47346.shtml
http://www.radio-canada.ca/url.asp?/radio/maisonneuve/20012005/47346.shtml
mardi, janvier 18, 2005
La soupe
C'est le titre (peut-être provisoire) de mon premier film en solo. Je ne peux plus reculer : le scénario est écrit, les comédiens sont choisis et ils ont accepté de jouer pour moi, l'équipe technique est formée et le matériel de tournage est réservé. Jusqu'ici, j'avais hâte. Sauf que ce soir, en faisant le repérage avec mon caméraman, j'ai eu la trouille. Je me suis mis à douter de l'intérêt de mon scénario. Je sais bien qu'il vaut mieux douter que d'être trop sûr de soi, mais à chaque fois que je crée, je suis prise dans un cercle vicieux qui commence à m'énerver à la fin : j'ai une idée, je la trouve bonne, je l'élabore, je trippe, je suis emballée, je structure mon projet, je doute, je désenchante, je réalise le projet malgré tout, je trippe, je désenchante et beaucoup plus tard, peut-être des semaines, des mois ou même des années plus tard, j'apprécie. Des fois c'est pour longtemps, d'autres fois c'est éphémère. C'est emmerdant, mais c'est en même temps fascinant ! Les courts épidodes d'enchantement valent la peine que je me donne tout ce mal !
dimanche, janvier 16, 2005
Remèdes de mémés
Mon ami Mathieu me parlait il y a quelques jours de remèdes de grands-mères contre le rhume ou la grippe. Les voici :
1) Placer un vieux bas sale sur son cou
2) Se faire une infusion de crottes de moutons
3) Capturer une guêpe, la mettre dans un dé à coudre, relier le tout à une corde et se faire un collier avec.
Genre de truc qu'on a tellement pas envie de faire que notre grippe passe rien qu'à y penser !
1) Placer un vieux bas sale sur son cou
2) Se faire une infusion de crottes de moutons
3) Capturer une guêpe, la mettre dans un dé à coudre, relier le tout à une corde et se faire un collier avec.
Genre de truc qu'on a tellement pas envie de faire que notre grippe passe rien qu'à y penser !
Se servir du pouvoir que l'on a
Ma tante vient de m'envoyer un mail concernant la nouvelle qui veut que le gouvernement subventionne les écoles juives. Pour manifester son désaccord, elle a envoyé une lettre à La Presse, au ministre Reid et à Charest. Je suis fière d'elle ! Elle a une opnion sur le sujet, elle n'a pas peur de l'exprimer et elle s'assume entièrement. Voilà qui est louable ! Arrêtons de se fermer la gueule en disant qu'à nous seul nous n'avons pas de poids. C'est faux. Complètement faux. Nous avons tous du pouvoir, aussi petit soit-il. Nous avons la chance de pouvoir donner notre avis sur ce qui se passe dans notre société, en toute liberté, et la plupart du temps, nous n'en profitons pas, préférant faire l'autruche. Parlons plus ! Bravo Louise !
Voici la lettre en question :
Je suis très dérangée d’apprendre que le Ministre Reid et son gouvernement ont décidé de subventionner les écoles privées juives. Certains y verront une forme de racisme mais il n’en est rien.
Au départ, je suis en désaccord avec le principe de subventionner les écoles privées, alors dans une société qui oeuvre pour la laïcité dans les établissements, payer pour des écoles privées à caractères religieuses (même si l’on tente de me convaincre qu’il s’agit de culture) c’est le comble ! Voilà bien une autre aberration à laquelle tente de nous habituer le gouvernement Charest !
Dans la Presse de samedi Madame Eva Ludvig, présidente de l’Association des écoles juives, explique qu’il s’agit d’un projet qui «permettra aux enfants qui fréquentent les écoles juives de mieux comprendre et apprécier la richesse culturelle qu’offre la société québécoise » Ben voyons… Pour moi, la meilleure façon de connaître et comprendre cette richesse demeure de fréquenter les mêmes écoles que les autres québécois qu’ils soient de souches ou d’origines diverses. Le « vivre ensemble » se concrétise de façon pratique, au quotidien et non une fois à l’occasion dans un partage inter-école pour une activité quelconque. Quoi de mieux pour se connaître et resserrer les liens que de partager les mêmes locaux, jouer dans la même équipe de volley-ball et aller aux mêmes réunions de parents ?
Subventionner les écoles juives aujourd’hui, les écoles musulmanes demain, et celles des Tamouls et des Shiks plus tard ne feront qu’augmenter la ghettoïsation de chaque groupe et ce n’est pas de cette façon que l’on construit une société multi-culturelle ouverte sur les autres.
Je demeure d’avis que l’histoire des religions devrait être enseignée à nos enfants dans des écoles laïques. Ceci permettrait de comprendre la réalité de chacun et serait très aidant pour avoir une ouverture plus grande et une acceptation de l’autre. Pourrait-on croire que soit enseignée l’histoire de l’islam dans une école juive ? Et vis versa ? À ce moment, nous parlerons d’ouverture à la culture des autres, mais je doute fort que ceci se réalise un jour.
Finalement, je crois qu’il serait mieux d’investir ces 10 millions dans les écoles publiques québécoises et ne pas encourager, avec les deniers du peuple, ce genre de pratique.
Louise Parent
Greenfield Park
Voici la lettre en question :
Je suis très dérangée d’apprendre que le Ministre Reid et son gouvernement ont décidé de subventionner les écoles privées juives. Certains y verront une forme de racisme mais il n’en est rien.
Au départ, je suis en désaccord avec le principe de subventionner les écoles privées, alors dans une société qui oeuvre pour la laïcité dans les établissements, payer pour des écoles privées à caractères religieuses (même si l’on tente de me convaincre qu’il s’agit de culture) c’est le comble ! Voilà bien une autre aberration à laquelle tente de nous habituer le gouvernement Charest !
Dans la Presse de samedi Madame Eva Ludvig, présidente de l’Association des écoles juives, explique qu’il s’agit d’un projet qui «permettra aux enfants qui fréquentent les écoles juives de mieux comprendre et apprécier la richesse culturelle qu’offre la société québécoise » Ben voyons… Pour moi, la meilleure façon de connaître et comprendre cette richesse demeure de fréquenter les mêmes écoles que les autres québécois qu’ils soient de souches ou d’origines diverses. Le « vivre ensemble » se concrétise de façon pratique, au quotidien et non une fois à l’occasion dans un partage inter-école pour une activité quelconque. Quoi de mieux pour se connaître et resserrer les liens que de partager les mêmes locaux, jouer dans la même équipe de volley-ball et aller aux mêmes réunions de parents ?
Subventionner les écoles juives aujourd’hui, les écoles musulmanes demain, et celles des Tamouls et des Shiks plus tard ne feront qu’augmenter la ghettoïsation de chaque groupe et ce n’est pas de cette façon que l’on construit une société multi-culturelle ouverte sur les autres.
Je demeure d’avis que l’histoire des religions devrait être enseignée à nos enfants dans des écoles laïques. Ceci permettrait de comprendre la réalité de chacun et serait très aidant pour avoir une ouverture plus grande et une acceptation de l’autre. Pourrait-on croire que soit enseignée l’histoire de l’islam dans une école juive ? Et vis versa ? À ce moment, nous parlerons d’ouverture à la culture des autres, mais je doute fort que ceci se réalise un jour.
Finalement, je crois qu’il serait mieux d’investir ces 10 millions dans les écoles publiques québécoises et ne pas encourager, avec les deniers du peuple, ce genre de pratique.
Louise Parent
Greenfield Park
vendredi, janvier 14, 2005
Un nouveau personnage pour les Flinstones !
Le Repenomamus giganticus est une sorte de chien bouffeur de dinosaures... Plutôt étonnant !
lundi, janvier 10, 2005
Question de se souvenir
J'ai appris aujourd'hui que le terme français pour making of est "documentaire de tournage".
dimanche, janvier 09, 2005
Pa pa pa pa pa, pa pa pa pa !!!
LA BO du film de Yves P. Pelletier (Les aimants) est très bonne ! Elle est signée Carl Bastien/Dumas (JKP Musique/Sélect). Pop classique, musique française, culture électronique.
Installations charnelles
Accepteriez-vous de poser nu pour Spencer Tunick et si oui, quelle serait votre motivation ?
http://www.spencertunick.com/installations.html
http://www.spencertunick.com/installations.html
samedi, janvier 08, 2005
Makis-Sushis
Miam miam ! J'ai hâte d'en manger ! J'en ai envie depuis plusieurs jours. Avez-vous de bonnes recettes de makis ? Moi je connais le trio pétoncles-fraises-ciboulette avec un peu de mayo, saumon fumé et fromage à la crème, omelette japonaise, avocat, crevettes et crabe. Trop bon !
L'envers de l'affaire
Mon dernier post était noir et pouvait vous faire peur, j'en conviens. Eh bien rassurez-vous : je n'ai pas tenté de me jeter du haut d'un pont ! Finalement, tout ce qui est arrivé au cours de la semaine me semble aujourd'hui être pour le mieux. J'ai réalisé à quel point j'ai de la chance... J'ai reçu tout plein d'appels, de courriels d'encouragement et plusieurs amis m'ont offert de l'aide. Ça fait chaud au coeur et je me dis que ça vaut de l'or ! Aujourd'hui, j'ai confiance en la suite des choses. Je ne peux pas faire autrement puisque la plupart des gens croient en moi. J'en ai pris pleinement conscience ces jours-ci. Wow ! C'est génial ! En plus, le soleil est absolument magnifique cet aprem !
jeudi, janvier 06, 2005
La goutte qu'il fallait pour provoquer un tsunami intérieur...
J'ai la rage au coeur, comme un faucon aveugle. Je suis prête à exploser, à chaque seconde. Prête à courir dans un champs en hurlant jusqu'à en perdre le souffle. J'en ai marre de vivre dans un monde où les plus tordus sont rois. Je régurgite toutes les frustrations que ça m'a apporté. J'en ai drôlement ma claque. J'ai juste envie d'aller vivre en ermite loin de tous ces timbrés de capitalistes inhumains. La seule chose qui me console, c'est que je ne suis pas dans la misère si je me compare à plein de pauvres personnes qui vivent des choses atroces ailleurs dans le monde. Ce monde est pourri et injuste.
mercredi, janvier 05, 2005
Et vlan !
Des fois les badluck viennent en paquets de deux, trois, quatre ou plus ! C'est ce qui m'arrive. Je vais sans doute perdre mon job, à moins d'un miracle. Quelqu'un a une boîte de communications intéressante à me proposer ? Ça peut être n'importe où ! Ce soir, je rafraîchis mon cv !
Et les enfants ?
Le tsunami a fait des milliers d'orphelins. C'est abominablement triste. Certains n'ont même pas l'âge de pouvoir s'exprimer et dire qui ils sont, d'ou ils viennent, etc. D'autres sont plus vieux et complètement traumatisés parce qu'ils savent qu'ils n'ont plus de racines. Dans un cas comme dans l'autre, c'est tragique. Si les gens (des Canadiens par exemple) veulent les adopter, c'est bien, mais c'est peut-être trop blouleversant : ces jeunes sont tellement perturbés qu'ils ne peuvent pas, en plus, changer de pays, apprendre une nouvelle langue, etc. Que faire ? Quelle est la meilleure solution pour ces jeunes ?
mardi, janvier 04, 2005
Le père de la résilience
J'ai lu il y a quelques minutes, dans le livre les hasards nécessaires de Jean-François Vézina, que c'est Boris Cyrulnik qui a élaboré le concept de résilience.
En étant déséquilibrée par un événement fortuit, une synchronicité ou un choc imprévisible, la partie perturbée -une personne, un animal, ou une cellule, par exemple- cherche naturellement à retrouver l'équilibre. Sans le chaos de l'imprévisible, il n'y a point d'équilibre.
En étant déséquilibrée par un événement fortuit, une synchronicité ou un choc imprévisible, la partie perturbée -une personne, un animal, ou une cellule, par exemple- cherche naturellement à retrouver l'équilibre. Sans le chaos de l'imprévisible, il n'y a point d'équilibre.
lundi, janvier 03, 2005
Baaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnng !!
En revenant de chez le médecin ce matin, ce n'était plus moi qui était malade, mais bien la mélaniemobile... Un cinglé a heurté ma bagnole et l'a vraiment scrapée. Heureusement, je n'étais pas dedans et il n'y avait pas de piétons dans les parages. Le fou s'est sauvé. Il n'a pas pu aller bien loin parce que son auto était en très mauvais état ! Résulat : il est dans la merde ! Il n'a plus de permis de conduire depuis quelques mois ! Voilà pour mon premier accident de voiture !
dimanche, janvier 02, 2005
Premier cadavre exquis de 2005 !
Starter ça. Commencer. Penser. Boire un peu trop de vin et s’enivrer sur son dos. S’animer en 4 ou 5 D, ne pas se contenter de parler à l’abri du vent, cracher des jokes en aérosol sous l’aile de l’île de la pente de côte de Jésus sauveur de l’artichaut de l’archi duchesse ni sèche ni ni ni, se, niche, le chien s’assèche, une mèche entre les dents, pour remplacer la soie dentaire, ça nettoie un dentier en moins de deux. C’est ce que les musiciens sur la route utilisent pour se laver le dentier, espérant frencher une villageoise en attente du grand bouleversement sous la jambe de bois de sa tranche de vie coupée par une villageoise bourgeonière transcendantale avec ses longs doigts roses et son gros nez en paillasson, mon bon vieux tapis sur qui je peux compter pour m’essuyer les pieds enduis de barbe à papa rose fluo raie-scent-dix mille à barbe nous fûmes très luminescent plus que moins à part de nous, nous fûmes, putrescents.
Dernier cadavre exquis de 2004 !
Je vous souhaite à tous une heureuse année. Je vous souhaite toute l’intensité qu’il faut pour se sentir vivant, de la bonne compagnie, du vin, du fleuve et des étoiles… Des étoiles qui se comptent par milliers, un fleuve qui ravive des souvenirs, un vin qui a l’odeur du bonheur… Dans un verre à moitié rempli, tachant la table des états d’âme et le beau verni sur mon comptoir protègera le bois du vin qui se renverse toujours à force de lampées. Le beau verni. Le maudit verni. Quand on vit quelque chose de beau, on veut le vernir pour le préserver. On pourrait aussi appeler ça cristalliser… Ou déambuler ou encore mâchouiller. Comme mâchouiller l’inespérée gentillesse de la vieille dame qui se plait à balayer sans relâche son balcon et son escalier. Escalier glacé, enrobé de givre. Beauté sous zéro, barbotine pour les pieds. La ville est découpée en fractales, comme la coupe cassée sur le plancher sur lequel je couchais avec empressement ma tête pour ressentir sa fraîcheur juste avant de m’évanouir la barbe remplie d’œufs séchés. À mon réveil, la monotonie du jour décuplait mon sentiment d’éternité. Je ne savais pas ce que deviendrait mon pâté de maison est garni de voisins qui veulent trouver quoi faire de leur vie. Il est 23 h 20, 2005 arrive bientôt et ils veulent trouver un sens avant minuit. Il faut que l’année qui suivra soit toujours meilleure que possible se peut, meilleure, que moins pire se veut.
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