dimanche, janvier 23, 2005

Cadavre exquis de nuit, bien arrosé...

Je dans sur les tubes qui passent à la télé. J'aime ça faire des chorégraphies en chantant mon amour pour la crème glaçée sur le toit de la grange que j'avais fait en bois franc de la veille. Mais bon, on a manqué d'argent avant la fin. Mon sourire vassal cacheté avec une gommette peu solide à petit onglet est en train de rompre tranquillement avec celui d'une arrière pensée qui virevolte dans le ciel étoilé d'une nuit d'automne endiablée et pleine de solitude à la fois. Comme le noir et le blanc, sans zones grises, comme une chanson et le silence. J'aime le silence. Il y a beaucoup de richesses, de mots et d'étoiles dans le silence. Silence criant. Silence noir. Silence giclant. Constellation de paroles que je ne prononcerai jamais. Ni toi non plus, aussi petit que tu puisses être. Car la petitesse de la personne ne peut être jugée par l'autre non plus. Et encore, lorsque je n'y peut rien, il n'arrive rien. Si l'on veut que quelque chose se produise, on doit ne pas rester assis sur son ass car bienheureux les emmerdés qui pleurent sur le sort des autres. Mais est-ce que ces personnes sont satisfaites des choses qui leur arrivent ou elles sont du genre à se jeter en bas du pont ? En le voyant se propulser dans le vide, elle se dit qu'il devait être bien ainsi et elle rentra chez elle et dormit sur ses deux oreilles. Finalement, elle vécu terreuse et eut beaucoup d'argent.

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