vendredi, juin 24, 2005

Gérard et Guylaine chantent Noel !

Après être allée à un feu sur la grève, j'avais envie d'aller voir ce qui se passait en ville pour la Saint-Jean. Quand je suis arrivée sur le site, il y avait un immense troupeau d'ados qui s'arrosaient joyeusement et généreusement la face. Ça m'a rappelé plusieurs souvenirs. J'ai pris un coup de vieux quand j'ai vu quelques jeunes que j'ai gardé jadis. Ils en sont maintenant à l'âge de me beugler un salut dégoulinant, en essayant de se tenir debout. En arrière plan, il y avait un feu et une boîte de truck dans laquelle Gérard, Guylaine et leurs amis s'en donnaient à coeur joie. Quand je suis arrivée devant le semblant de stage, ils chantaient un méli-mélo de "Give it away" de Red Hot et "Quand le jour se lève" de Daniel Bélanger. Je me suis trouvée téméraire d'écouter ça. Ils ont poussé l'expérience jusqu'à présenter un solo de rap incompréhensible au beau milieu de la toune. Jamais entendu pareil amalgame. Enfin bref, le budget a été mis sur les arbustes et les agents de sécurité. Quel gommage. Je suis vite retournée dans le bain d'ados qui boycottaient Gérard et Guylaine et c'est là que j'y ai passé la soirée. Le monde ne savait vraisemblablement pas trop ce qu'il fêtait, mais néanmoins, ce que j'aime de la Saint-Jean, c'est la belle énergie et la camaraderie qui s'en dégage. Belle soirée, qui aurait être parfaite si nous avions pu profiter de "Godin et ses pitounes". À quand le jour où des poètes seront invités à nous offrir quelques vers, entre deux tounes ?

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Ha ha...

J'ai bien ris en lisant ton récit de la St-Jean, et ça m'a rappelé ce temps pas si lointain où nous étions dans les culottes de ces ados, pressés de se saouler la gueule avant de se rendre sur le site... Parfois je m'ennuie de cette étonnante -mais combien délicieuse- stupidité dont nous faisons preuve à cet âge!!!

Fran

Inégal Manège a dit...

Eh oui, l'époque où on se saoulait avec des "Fin du monde" ! L'époque aussi où on écoutait tout le temps du Leonard Cohen. Belle époque. On a eu bien du plaisir !