samedi, avril 30, 2005
Pensées entremêlées de fin de soirée
vendredi, avril 29, 2005
Le journal d'Arachnée
C'est l'oeuvre de Ivon Bellavance, un jeune artiste qui se spécialise dans la création textile. C'est beaucoup plus beau en vrai que sur la photo. Le tunnel de tissu a un peu la forme d'une corne et on peut s'y promener. Il s'agit d'une sorte de journal de bord tricoté ou tissé à l'aide d'une machine assistée par ordinateur. Je suppose que le choix de la matière et de la technique s'explique par la thématique du lien que les choses et les hommes entretiennent entre eux. J'adore les oeuvres que l'on peut toucher, marcher dessus, entrer dedans, etc. Il y avait trop de monde pour que j'y entre, mais je vais y retourner pendant une journée tranquille pour l'explorer en paix. Cette expo est présentée jusqu'au 12 juin à la Galerie d'art de Matane.
mercredi, avril 27, 2005
lundi, avril 25, 2005
Soyez indulgents...
vendredi, avril 22, 2005
Journée mondiale de la Terre
mercredi, avril 20, 2005
Quelques moments avec quelques Acadiens
Lundi soir, nous avons fait une entrevue à la maison des jeunes de Caraquet avec Mylène, Mélanie, Audrey, Lisa, Alexandra et Stéphane. Je crois que cette entrevue sera payante. Y'a de bons moments. Les jeunes discutent entre eux de ce qu'ils savent ou de ce qu'ils imaginent à propos du bonhommes sept heures. Ils sont comiques. C'est vivant, il y a des rires, des hésitations, des couleurs et un accent si musical ! Au crépuscule du soir, nous sommes ensuite allés faire une petite mise en scène dans une cour d'école primaire.
Mardi, nous avons été faire des vox pop au quai des pêcheurs. C'était difficile au début parce que les premiers pêcheurs que j'ai rencontré n'étaient pas très réceptifs. J'avais l'air un peu bizarre d'aller sur le quai pour leur parler du bonhomme sept heures ! Mais, mes collègues expérimentés m'ont aidée et nous avons développé une méthode qui a bien fonctionné. On a finalement pu convaincre quelques hommes à participer à l'émission. On a du bon matériel de pêcheurs qui se trouvent sur leur bateau et qui rigolent avec les autres hommes à propos du bonhomme sept heures. C'est bien drôle. J'adore leur accent ! Ils disent leur ''on'' en ''an''. Par exemple, il y en a un qui s'appelait Yvon. Moi je comprenais Yvan. Je lui ai demandé de répéter, pour être certaine : Yvan ou Yvon ?!! Il a dit Yvan, mais ça voulait dire Yvon, une fois de plus.
En après-midi on a fait du visuel de Caraquet, et on a interviewé Michel Duguay, un peintre qui a fait une toile représentant le bonhomme sept heures. Je remarque que les résidants de Caraquet sont très ouverts à l'art. J'ai vu plusieurs toiles dans quelques bâtiments dont celui de la Fédération des caisses acadiennes et de la caisse populaire. Et ce n'était pas de vulgaires paysages ennuyants comme on voit dans nos caisses. Il y avait toutes sortes de tableaux très originaux et flyés. Bravo ! Le soir, on a fait des mises en scènes avec Michel, ses deux filles et le preneur de son déguisé en bonhomme sept heures, dans le bois d'un très beau sanctuaire.
Aujourd'hui, mercredi, nous nous sommes arrêtés pour faire des mises en scène avec le bonhomme sept heures dans un cimetière où se trouvait une jolie petite église en bois. Nous sommes ensuite allés à Dalhousie pour faire une entrevue avec deux conteurs acadiens. L'un deux avait tout d'un personnage légendaire : grande barbe blanche (un peu jaunie par la cigarette), pantalons en sorte de faux cachemire, béret, etc. Nous avons fait l'entrevue dehors, sur une plage où il y a un petit phare et une petite île. Ces deux conteurs très gentils, Nelson Michaud et Alfred Légère, nous ont parlé des différents noms que peut avoir le bonhomme sept heures, dépendant des endroits.
Nous avons ensuite roulé vers Matane et j'ai pris plusieurs photos en chemin avec le super appareil de Benny (le preneur de son) qu'il me prête souvent, bien gentiment. Je mettrai en ligne les meilleures, bientôt.
Bref, ce fut un beau voyage. Il a fait beau tout le temps, à notre grand bonheur, ce qui nous a facilité la tâche. Je crois que ce que nous avons fait est bon. Je suis satisfaite. Je pense aussi avoir rempli ma mission de première réalisation. Bon, c'est certain que j'ai un monde à découvrir techniquement, mais pour les idées, ça, j'en ai ! Et puis le caméraman et le preneur de son qui eux, ont du métier, m'ont donné de bons conseils. J'ai encore une fois appris beaucoup et j'ai rencontré de belles personnes. Quoi de mieux ?!!
Avec ce que nous avons fait à Caraquet et les entrevues que j'ai réalisé auparavant au Québec avec l'ethnologue Jean Du Berger et la linguiste Christine Portelance, y'a de quoi faire un vrai bon reportage sur le bonhomme sept heures.
C'est déjà terminé. Ça passe si vite en tournage ! C'est fou ! Quand on revient, il faut s'habituer de nouveau à travailler au bureau. Ça prend quelques heures d'adaptation. Je partirais encore demain matin !
Info comme ça qui sort de nulle part : j'ai appris que des bessons, ce sont des jumeaux non identiques, en Acadie. J'avais jamais entendu ça.
Pardonnez cet amalgame de souvenirs décousus ! Je suis un peu sur le radar et je ne me relis pas trop ! Bonne nuit !
dimanche, avril 17, 2005
Voyage dans les Maritimes !
Celle qui voyait au delà des bandes verticales
samedi, avril 16, 2005
Posologie : au besoin !
Quelle serait votre prescription si vous deviez faire une performance de ce genre ?
Moi je chanterais en promenant dans un immense champs.
vendredi, avril 15, 2005
En tenant dans mes mains Le vierge incendié...
Se faire la barbe en duo ?
Ce soir, en prenant une bière avec des copains, nous sommes tombés sur le sujet de ces gens très peu gâtés par la nature. Je disais à quel point je suis triste pour toutes ces personnes différentes qui n'ont peut-être jamais été aimées parce qu'elles sont prises dans un corps peu attirant (selon les stéréotypes). S'en est suivie une discussion sur ce qui fait que quelqu'un peut être aimé ou non. Certains affirmaient qu'une femme à barbe peut être aimée si elle s'assume et qu'elle a une belle personnalité alors que d'autres disaient que même si elle est la plus fine du monde, elle restera seule, malheureusement. Vous ? En toute honnêteté, accepteriez-vous de partager votre vie, fièrement, avec quelqu'un qui attire les regards parce qu'il est laid (laid selon la masse et ses critères physiques) ? Jusqu'à quel point peut-on faire abstraction du corps ?
mercredi, avril 13, 2005
Poèmes de Guillevic
Dans l'espace muet,
Reste le cri
De ce qui veut
Ne pas passer.
Le bas du ciel
A des couleurs
Qui te voudront.
D'un presque sourire
Un coin de chambre
Écarte
Les dimensions.
mardi, avril 12, 2005
J'aime !
Je suis aussi vraiment addict à Planter le décor de Fred Fortin, depuis quelques jours.
lundi, avril 11, 2005
La testostérone au bout du pied
samedi, avril 09, 2005
Revisiter Godin
Ils m'ont donné envie de redécouvrir ce poète. J'crois bien que je vais aller m'acheter un recueil demain.
jeudi, avril 07, 2005
Bien plus qu'une simple fleur
Ça annonce le début du printemps !
C'est beau dans un petit vase sur une table !
C'est surtout important d'en acheter parce que ça sert à financer les recherches pour lutter contre le cancer !
Achetez-en !
Découverte
mercredi, avril 06, 2005
La fin d'un long calvaire...
T'entends ?
mardi, avril 05, 2005
Nous sommes des palimpsestes
Dans ses yeux, il y avait cette fierté qu’on attribue habituellement aux guerriers épuisés, aux rois déchus et aux forteresses anciennes, mais on pouvait entendre les termites qui rongeaient la charpente. Il y a pire que voir un ami pleurer; il y a le voir sourire quand on sait qu’il pleure dès qu’on a le dos tourné.
J'aime bien cet extrait. Il me rappelle une discussion que j'ai eu avec des amis dernièrement au sujet de la peine. Certains disaient qu'ils ne pleurent que rarement. Je me souviens qu'une amie a ajouté quelque chose qui ressemble à ceci : "Je me demande où va la peine quand on ne pleure pas."
Selon moi, cette peine qui ne peut même pas être suée par des pleurs, s'incruste en soi. Elle s'estompe, mais ne s'efface pas. Nous sommes des palimpsestes. Cette peine peut être si profonde qu'elle fait sourire. Il y a des sourires qui donnent le vertige. Il y a des sourires qui cachent de grandes fatigues. Et là, je ne vise ni moi-même, ni personne en particulier, je parle pour parler, je réfléchis.
Un homme dévoué
Ça fait un bail que je me dis qu'il faudrait bien que j'aide des gens moi aussi. Faudrait que je passe à l'action.
lundi, avril 04, 2005
Divinisation
dimanche, avril 03, 2005
Pour les épicuriens
Il vous faut, donc :
Mangue coupée en dés
Tomates coupées en dés
Crevettes de Matane fraîches (pas congelées ou décongelées, fraîches, idéalement)
Quelques feuilles de basilic frais hachées
Un filet d'huile d'olive
Un filet de vinaigre balsamique (allez-y doucement, pour ne pas masquer le goût des crevettes)
On a bu un vin blanc intéressant avec ça : un Chardonnay, Carmen est son nom, il vient du Chili, 2004
Une chance qu'on a fait du ski avant d'avoir mangé tout ça parce que nous avons une tendance à abuser... Mais bon, quoi, faut bien profiter de la vie !
vendredi, avril 01, 2005
Poisson d'avril !
http://archives.radio-canada.ca/IDD-0-10-643/vie_societe/poisson_avril/
Au Tibet
http://www.nfb.ca/cequilrestedenous/
Je sais que certains autochtones nouent des bouts de tissus aux branches des arbres et que ces bandes multicolores représentent des prières. J'imagine que cette installation tibétaine renferme elle aussi bien des espoirs...